EH oui les faits sont têtus...
Comme ce qui suit :
Le premier rapport du commandement militaire allemand en France (MBF)
fait état de l’activité communiste en août 1940 : « La population
ouvrière des centres industriels, des localités minières, des grands
ports et celle qui donne le plus son aide aux communistes dès juillet
1940 (…) La tendance communiste prédomine. »
Le rapport du 1° août de l’officier allemand de renseignement
constate « Qu’une activité politique digne d’être retenue n’est
développée nulle part en zone occupée, si on fait abstraction du
communiste de plus en plus notable. »
Le 9 septembre 1940, le chef de la Sicherheitspolizei (Gestapo) écrit
que « les communistes favorisent en pratique l’ambiance
anti-allemande. »
Début octobre 1940, le SS Sturmbahfuhrer Karl Bomelburg, chef de la
Gestapo à Paris, signale à ses supérieurs le danger important auquel
l’occupant est confronté : « Quoiqu’interdit, le Parti communiste est le
seul des anciens partis qui déploie encore une forte activité (…) et
ait les masses derrière lui, c’est pourquoi la question est sans doute
la plus importante pour les autorités allemandes et françaises. »
Le 5 octobre 1940, un rapport de la police de Vichy fait état que
: « Le communisme est devenu le symbole de l’indépendance nationale par
contraste avec la résignation générale. »
Le 14 septembre 1940, le colonel SS Heydrich, chef nazi au plus haut
niveau de la Gestapo note : « Aujourd’hui le PC est bien en France
l’unique organisation qui est en position d’organiser le peuple qui
cherche une issue politique. »
Le 24 janvier 1941, Knochen signale que le PCF « orchestre systématiquement ces manifestations… »
Le préfet du Finistère en avril 1941, dans son rapport mensuel daté
du 4 avril remarque : « Parmi les adversaires de la Révolution Nationale
on peut distinguer : 1°) les communistes qui sont aussi actifs
qu’irréductibles… doivent être considéré comme rebelles à toute
propagande… »
On peut aussi citer le journal réactionnaire d’Amiens, qui, en avril
1941 écrit : « Alors que sous le poid de la défaite, en passant par les
radicaux, tous ont renoncé à l’activité collective, les communistes
seuls ont maintenus l’organisation. »
Le 16 juin 1940, les communistes brestois constituent leur premier
dépôt d’armes au Bouguen, provenant d’armes abandonnées par l’armée
anglaise. Trois jours plus tard, l’armée allemande arrive à Brest !
Le 17 juin 1940, c’est avec un jour d’avance sur celui du général de
Gaulle que Charles Tillon, chargé de réorganiser le Parti communiste
dans le sud-ouest, un des dirigeants du PCF et futur chef des FTPF,
lance un appel à la résistance contre « le fascisme hitlérien » :