La fermeture des agences bancaires mutualistes, un drame ?
Le progrès n’a pas de critères moraux, il avance avec les avantages et les inconvénients. Le progrès se propose, et les utilisateurs en disposent ... ou pas.
Parfois il n’y a même pas besoin du progrès pour changer la nature des services.
Souvenons-nous de l’époque des pompistes, vous servant le carburant, donnant un petit coup de raclette sur le parebrise, moyennant le pourboire d’usage, et sa disparition avec la notion de self-service pour une économie dérisoire ?
La technologie bien sûr, avec les péagers disparus sur les autoroutes, grâce ou à cause des paiements à faire soi-même, pièces dans un bac, cartes bancaires, puis passes procurant le plaisir de ne pas s’arrêter.
Les agences bancaires et les assurances ferment, le client faisant tout lui-même avec internet. Le phénomène trouve la même logique, le client-utilisateur se prend en charge en y trouvant son compte, sauf qu’il faut payer les nouveaux chômeurs d’une façon ou d’une autre. Le serpent se mordant la queue en quelque sorte.
Le progrès en est-il la seule cause ou l’utilisateur son complice ???