Nous sommes tous conditionnés par le langage des médias et
ses acteurs qui eux-mêmes parlent une langue sur laquelle ils ne s’interrogent
plus. Nous parlons des leaders politiques comme s’ils étaient à la barre d’un
bateau, seuls maîtres à bord. Et nous embarqués pour une destination surprise ?
En république cela devrait titiller notre conscience de citoyen. Nous votons, nous devrions voter à
chaque fois que c’est possible et donnons-nous en les moyens pour un programme
offrant un minimum de démocratie et de garanties. Tout au moins c’est un idéal mais
qui est à notre portée si nous le voulons bien.
LFI/Union populaire est un mouvement
qui travaille sans se renier, en approfondissant un projet et un programme
depuis plus de 10 ans et qui malgré toutes les attaques, tous les coups bas des
médias et des états-majors politiques finit par incarner le rassemblement de la
gauche authentique en dehors de ces états majors quand ceux qui ont failli, en
dépit de tentatives et d’improvisations dérisoires de dernières minutes se font
cruellement snober par nos concitoyens. Cela a de quoi agacer ceux qui ont
parié sur la naïveté, la résignation, la désinformation et l’absence de mémoire
de ces derniers.
LFI incarne l’issue politique d’un mouvement
social qui travaille notre société depuis des dizaines d’années parce qu’il est
porté par une intelligence collective mise en tension par un recul démocratique
qui progresse par secousses grâce à la mainmise des puissances financières sur
nos médias et par un détournement des potentialités humaines, scientifiques et
technologiques de notre pays au profit du court-termisme d’une minorité. Ce
mouvement est la possibilité du rassemblement d’une gauche authentique qui a
besoin de toutes les bonnes volontés et cherche ici à sa manière de redonner du
lustre à l’histoire de la gauche salie, abîmée, outragée et trahie par tout un aréopage
d’hypocrites et de cyniques. Eh oui, il faut faire fort pour faire oublier les
salissures et les impostures. Sans surprise, une cohorte hétéroclite d’aigris
se gaussent, se moquent, dénigrent. Comme nous sommes contents de les déranger.