@ l’auteur
Vous
raisonnez à l’envers avec une inquiétante complaisance.
Ce
n’est pas un problème de faisabilité constitutionnelle. Vous
occultez l’essentiel des acquis des luttes et rapports de classe. Çà
ne m’étonne pas... La gauche petite bourgeoise n’a qu’une vision
formelle des réalités.
Pour nous autres communistes, les
ressources financières de la solidarité, matérialisées par la
Sécurité sociale et les établissements de soins sont la propriété
primaire des travailleurs au sens large, puisqu’abondées par une
part de leur salaire mis en commun par eux-mêmes. Pas par
l’impôt ! C’est du salaire ! Leur salaire. Mettez vous
bien çà dans le crane.
Partant de là, personne ne peut
prétendre confisquer à un citoyen ce qui lui appartient déjà de
fait, d’emblée, par principe et par construction, point barre. Son
droit aux soins est un acquis non négociable et
inconditionnel.
L’état ne devrait que veiller à la gestion
paritaire de ces ressources, son auto-gestion, en aucun cas se les
approprier, encore moins inciter à leur gestion privée par des
margoulins financiers, des fonctionnaires ou délégués corrompus.
Or nous assistons depuis longtemps à
la fiscalisation sournoise tendancielle des régimes sociaux par
cotisation ce qui constitue un hold-up mafieux, en vue d’une
privatisation, d’une contractualisation assurantielle de type
commercial, capitaliste et spéculative.
Donc une constitution, ou des lois qui
ouvriraient ne serait-ce qu’une ambiguité juridique pour opérer ce
hold-up doit être abolie. Car pour nous la seule légitime source du
droit c’est la réalité des rapports de production objectifs, pas
les considérations subjectives d’une bande de tordus improductifs
et parasitaires.
Ceux qui veulent priver autrui de soins
sanitaires veulent tout simplement détruire la solidarité, faire de
la santé un marché mafieux pour s’accaparer un peu plus le salaire
des travailleurs et leur imposer un odieux chantage.
Ces ordures
doivent être définitivement neutralisées. Y a pas de débat
là-dessus. Pas même de liberté d’expression tolérable de ce
type !