@L’apostilleur
J’évoquais le trafic des indulgences comme exemple de ce que le
consommateur invétéré qu’est l’être humain s’est vu offrir
pour satisfaire une demande dictée par son angoisse existentielle,
par un fournisseur autant et plus avisé que bien d’autres avant lui.
D’ordre
plus directement matériel, j’ai cité les activités bancaires de
Rome, mais j’aurai pu arguer du fait que quand l’Église sacrait
(et sacre encore) les monarques, elle ne le fai(sai)t pas gratis.
Quant
aux valeurs dont la Chrétienté a nourri, parfois de force,
l’Occident et une bonne partie du reste du Monde depuis 1500
ans, il faut être conscient que c’est le dogme religieux
surnataliste qu’elle n’est pas la seule à cultiver, qui a fait
que l’humanité compte structurellement de nos jours entre 1 et 2
milliards de pauvres profonds, soit 4 à 8 fois ce qu’était la
population de la planète à l’époque du Christ, toutes conditions
sociales confondues ; ceci quel que soit le nombre de ceux que
le progrès scientifique et technique fait échapper à la pauvreté.
PS — Merci pour le lien, conduisant à une histoire non sans rapport avec ce qui précède.