Les classes oligarchiques du capital
mondial et leur valets politiciens ou idéologues communiquants n’ont
aucune autre vision anthropologique, anthropométrique, démographique
et civilisationnelle que celle de leurs intérêts et de la
pérénisation de ces intérêts. Il n’y a rien à en attendre,
absolument rien ! Pour ces gens illuminés, l’humain comme
l’ensemble de la biosphère, est au mieux un gisement exploitable, au
pire, une externalité négative. Du bétail surnuméraire, quoi.
L’explosion démographique et la
massification humaine dégradante est une conséquence de la
révolution industrielle techno-sociale capitaliste qui ne connaitra
pas de solution, de maîtrise de régulation dans ce cadre du
capitalisme aujourd’hui financiarisé en crise terminale, en fuite en
avant dans l’irréel.
Sorti de ces prémisses contextuelles,
toutes considérations sur les migrations de masse n’est que
littérature, et le « grand remplacement » est une
idée littéraire, dramatique et esthétique, locale respectable
mais pas scientifique. Faut pas mélanger les plans.
L’étude des migrations est
malheureusement lieu d’obscurantisme entretenu, et un thème de
répression idéologique et dogmatique terrifiant, de néo-fascisme
cognitif et intellectuel, y compris universitaire. L’axe général se
résume ainsi : « ce que vous vivez corporellement
et sensoriellement n’existe pas, seule le discours savant dominant
fait réalité ». Discours de gauche ou de droite,
d’ici ou d’ailleurs, savant ou profane peu importe ! Le réel
doit rester conforme !
Prolétarisation mentale paroxystique,
l’humain ainsi vu, en particulier dit « blanc » n’a même
plus droit à la conscience de sa réalité biologique,
anthropologique : être autochtone quelque part c’est déjà
être débiteur du capital migrant de la valeur liquide apatride
marchande et totalitaire.
D’un côté la non-migration est devenu
un statut de tolérance, une dhimitude sédentaire suspecte largement
taxée... Et d’un autre côté, la migration est un vecteur de
marchés aussi inépuisable qu’occulte : l’étau du capital
entretien les problèmes qui lui rapportent pour imposer les
solutions qui le confortent.