@Aita Pea Pea
On est tous du sud de quelqu’un, sans pour autant être....A l’Ouest !
C’est l’artifice de la terre ronde ! lol.

Pour rosemar.....
Quand c’est bien raconté, vous avez les cigales qui acquiescent .
Les pins parasols qui vous gratifient de leur ombre, et de leurs aiguilles qui crissent, sous vos pieds, alors que leurs troncs mugissent sous le vent de la mer .
C’est vrai que le soleil ( modéré, parce que sinon, vous passez à l’état de « mirage »
autre poésie de la chaleur ) est un « booster » à sensations.
L’air surchauffé, exhale les parfums, les bruits, les couleurs, l’air, différemment que sous un ciel de « ar barradoù » Breton ( attention, je ne dis pas que cela n’a pas son charme, avec le contraste du ciel gris, sur ciré jaune ) .
Au sud, les sensations éthérées, heurtent et pilonnent sans relâche, tous les pores de la peau.
Et peuvent même violer votre esprit, en mettant en branle des « aspirations » langoureuses. ( Ce sont des caresses légères, douces, répétées et acceptées, jusqu’à un certain point, où elle deviennent brûlantes, sans.....Crème, sauf à finir en crémation cloquée. Un peu comme finir en « cloque », par sexualité, avec un astre divin, qui exige que vous y laissiez en offrande,, un bout de vous même )
Le SUD, c’est quelque chose qui se respire avec l’épiderme.
(Ce qui fait aussi, que cet épiderme, surchauffé, conduise parfois, à de vertigineux refroidissements par vociférations.)
Mais pas d’embrouille, ce n’est que le besoin de prendre plus d’air, que de convenu, pour humidifier le gosier, même si les mots sont « brulants », ils ont la force d’entrainement, à cette joyeuse climatisation de groupe.
Le SUD, vous donne cette impression de communion instantanée et lascive, avec ce(ux) qui vous entoure.
Vous comprenez le langage des cigales, vous sentez que la mer, vous parle de plats iodés, que le soleil, vous invite à faire cadeau de votre blancheur de peau, afin qu’il la teinte de ses pinceaux rayonnants, de la seule couleur qu’il vous promets, sans faille, mais avec sous en-tendu, « si vous lui allongez votre corps en offrande » le « blond doré » et pas qu’à Venise.
On peut constater, que l’ode au soleil, par le corps, est un rituel de cérémonie constant et participatif au Sud !
On triche à s’échauffer l’extérieur, mais on rafraîchit l’intérieur, en lousdé sous un large chapeau, ( pas que le soleil le voit) à tirer la langue sur un gelato au Tiramisu
( tire moi vers le haut), ou en trichant avec des cubes de glace, à faire glisser sur sa peau. (Torride, quand on voit, avec quelle vitesse, ces petits cubes, disparaissent, engloutis, par la soif du corps.)
Le SUD, transforme tout en volcan impétueux ! C’est éruptif, chaud, comme de la lave en fusion, et pourtant si envoutant.
Le SUD, l’air porte plus .
Vous avez envie de chevaucher cette mouette criarde, sur le bord du quai, tellement vous vous sentez légère, nue devant l’immensité...Qui n’attend que vous.
Et cela fait rire la mouette, et le pêcheur, qui croit, qu’ils vous a attrapé dans ses filets, parce que il pratique la couture mieux que vous !
Le SUD, c’est tromperie, et volonté assumée d’être trompé.
Parce que ce que vous recevez, du SUD, vous donne une appartenance, que personne ne pourras nier.
Une carte d’identité infalsifiable.
Dont la vérification, se fait simplement par votre présence physique, porteuse de toutes les accréditations dont la nature SUD peut vous habiller et vous certifier !