Bonsoir @Luc-Laurent Salvador & @Hugo Botopo
« Quelle soupe ce truc ! Va falloir transpirer un peu plus pour avoir les idées claires. L’anthropologie vous connaissez ? »
Ben oui, c’est assez pathétique !
J’ignore si c’est la rançon de la modernité, de la post-modernité ou de l’exigence d’instantanéité maintenant requise à l’expression des opinions sur les réseaux sociaux, mais c’est extrêmement confus et dès plus approximatif !
Et si j’entends bien l’effort sincère de l’auteur pour essayer de se dépatouiller pour s’y retrouver, le choix du recours à une méthodologie et à une grille d’analyse devrait lui permettre de discerner entre ce qui relève du mythologique, de la transcendance, de l’histoire des civilisations, de l’exégèse, ... ou encore de la moralité et des bons sentiments !
Évidemment et comme pour tout, se faire une opinion éclairée sur un sujet demande du temps, de l’approfondissement, de la rigueur, de l’étude et de la réflexion, des échanges, ..., mais je ne connais personnellement d’autre voie à s’il veut aiguiser ses compétences et affermir sur elles son jugement !
Si même il existe une multitude d’introductions et d’angles d’approche pertinents à l’étude du phénomène religieux, des religions du Livre ou encore de notre manière d’appréhender l’Indicible (René Guénon, Carl Gustav Jung, Pierre Teilhard de Chardin, Robert Graves, Mircea Eliades, Gershom Scholem, ...), traitant du désir mimétique, des rapports entre la violence et le sacré et de la profonde singularité introduite par le Christianisme, l’œuvre de René Girard apparaît une excellente introduction pour permettre à l’auteur — comme je lui avais déjà par ailleurs signalé — de commencer à déblayer.
Bon courage à lui, il ne pourra que se féliciter plus tard du cheminement de son entendement sur ces questions absolument passionnantes ! 
PS à l’attention de l’auteur :
— la création biblique en sept jours est le seul fait d’Elohim, le Tétragramme n’apparaît qu’ensuite, au jardin d’Eden.
— Il est au jardin d’Eden deux arbres dont les fruits sont interdits à l’homme : l’arbre de Vie et l’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal.
— Tout indique que le récit du Jardin d’Eden et de son exil correspond à la description mythique de la transition néolithique succédant à la fin de la dernière glaciation.