@Octave Lebel
Même si vous avez raison sur le fond, qu’un programme se juge sur ses propositions , ses mesures, ses objectifs, sa cohérence... il ne me semble pas que l’on soit vraiment hors du sujet quand on voit comment il est défendu par son candidat.
Je ne parle pas de son attitude tellement hors de toute raison, il n’a pas été le seul d’ailleurs, la forme du débat avec public e soutien y est à mon sens pour beaucoup.... mais je parle du fond de son discours. En place de défendre les mesures de son programme, il concentrait ses attaques sur celles de Zemmour, et ce jeu de celui qui est le plus mieux a fait ressortir une évidence : la démagogie des deux.
La démagogie des deux débatteurs saute aux yeux, par manque d’arguments ils se coupent la parole, s’invectivent, s’insultent, jouant à tour de rôle des mêmes postures ou mimiques outragé, blessé, moqueur, ... tout y passe dans ce jeu déplorable.
C’est vrai qu’il faut être deux pour qu’un débat politique dérive à ce point et se transforme en pugilat. J’ai zappé plusieurs fois tellement c’était nul ...
Je suis retombé sur la confrontation avec un policier, si au début, Mélenchon parle à juste titre des défauts, des manques, ... il tombe assez rapidement dans l’accusation systématique, l’essentialisation de comportements inadmissibles mais tout de même marginaux. Pire il accuse par exemple le policier sans trop savoir, dans le seul but d’enlever toute valeur à ses propos. Policier qui lui renvoie son comportement lors de la perquisition et de sa condamnation et cela part en couille, plus rien des invectives, des postures, moi président, moi policier, etc ...
Si on peut retenir quelque chose de cette affaire, c’est que s’il s’agissait de présenter son programme et bien .... c’est raté.