@Eric F
Il y a surtout une dérive technologique : l’achat de matériels très couteux qui ont un intérêt discutable pour 95 % ses soins , l’achat de certains médicaments hors de prix à l’efficacité douteuse , la construction d’hôpitaux gigantesques qui n’apportent certainement pas un plus , et qui concentrent les inconvénients , par exemple le développement des maladies iatrogènes : diffusion de virus , de bactéries à travers le gigantisme et la climatisation , que l’on n’arrive pas à maîtriser .
Avec un stéthoscope ,un appareil à tension , un marteau à réflexes , des appareils à températures ,un appareil ECG , une radio cliché à rayons X , une bonne pratique clinique ,du plâtre , on arrivait à faire de la bonne médecine , sans faire exploser les coûts ...
Ca s’appelle encore la bonne gestion des moyens avec un regard bénéfices/risques .
On pourrait aussi courir après les innovations techniques à condition d’en avoir les moyens , les financements et après discussion ...
Sinon c’est au détriment du rendement global et institutionnel ...
Mais voilà il faut des instances décisionnaires qui soient indépendantes et qui pèsent le pour et le contre au moment des investissements ..
Et la nouvelle bureaucratie embarquée n’est certainement pas un progrès .
Car apparemment elle se fait au détriment du nombre de postes soignants fondamentaux .
Bref , un hôpital n’est pas une commission européenne , ni un parlement qui ne servent pas à grand chose sur le plan de l’intérêt général ..