@pemile
Anecdote :
Cherchant un beau cadeau pour honorer mon alors épouse, je vois chez un antiquaire un splendide miroir Art-Déco.
Je me mets donc dans la file (c’était à l’approche des fêtes), et le type devant moi demande au vendeur le prix du miroir !
Le vendeur lui dit, et il s’excite alors comme un malade en le traitant de voleur et d’escroc.
Quant à moi, le cadeau s’avérait nettement hors de mes moyens, mais je n’ai jamais conçu le moindre doute quant au fait que le prix correspondait bien à la valeur de l’objet et qu’il trouverait sans tarder amateur mieux nanti.
J’ai donc cherché un autre cadeau, mais quand mon prédécesseur est sorti frustré et furieux du magasin, je me réjouis quant à moi toujours d’avoir eu l’occasion de voir et d’apprécier une très belle pièce. 
Autre anecdote :
Cherchant avec mon alors épouse de la dentelle, nous entrons dans un commerce huppé d’une ville provinciale (que je ne citerai pas) : nous sommes en jeans, la vendeuse nous jauge d’un air pincé et soupçonneux et nous déclare : « Mais vous savez, la vraie dentelle, c’est très cher ! ».
Nous changeons donc de plan et montons à Bruxelles : pas mal d’antiquaires bruxellois renommés ont en fait commencé tout en bas de l’échelle, comme brocanteurs et en récupérant parfois des objets sur les poubelles. L’ambiance y est donc tout à fait différente : ils savent fort bien où ils ont eux-même commencé et que ni ta mise, ni ta situation actuelle ne préjugent en rien de ta fortune présente, ou encore future.
Ils ne jugent donc que de ton goût pour te faire l’article, sachant pertinemment que si même tu n’as pas les moyens de ces goûts aujourd’hui, tu les auras peut-être demain pour leur meilleur profit ! 