@yann Esteveny
Il n’y a de héros nulle part. En revanche, certains ont du se sacrifier pour continuer à subvenir à leurs besoins élémentaires comme aux besoins de ceux dont ils ont la charge comme le souligne pertinemment Francis. La plupart des non vaccinés bénéficie de situations particulières, de soutiens financiers (ceux de proches, d’un métier qui ne l’exige pas, d’une rente quelle qu’elle soit, comme la retraire par exemple)
L’erreur fatale qui nous a conduit là où nous en sommes, a été de ne pas s’alarmer d’être enfermés dès la 1ère fois. De ne pas sortir comme si de rien n’était, de forcer la porte de son entreprise quand elle refusait de vous recevoir, de désobéir. Combien l’ont fait ? Combien se sont révoltés contre toutes ses injonctions à vomir ? Ne serait-ce que dire à un vigile qui vous aboie dessus parce que vous refusez de mettre du gel ou de remonter votre masque : « ta gueule » en sortant illico presto de son commerce.
Comment ils se sont adressés à nous pour la plupart pendant cette crise d’hystérie...Déjà ne pas accepter ce ton péremptoire en le faisant bien remarquer..
Après c’était déjà trop tard. Avec le port du masque obligatoire pour les enfants dès 6 ans, déjà l’inacceptable était là.
L’obligation vaccinale pour certaines professions a été brutale, sans précédent. Impossible de se retourner. Le choix entre se retrouver à la rue avec des dettes impossibles à éponger. La suspension est pire que le licenciement. Vous ne pouvez ni bénéficier d’indemnité chômage, ni trouver un autre travail.
Une dentiste expliquait sa situation ubuesque : suspendue sans avoir le droit de céder sa patientèle à un nouveau confère prêt à prendre la suite dans un désert médical. En revanche, elle était obligée de continuer à payer ses charges sans rémunération et avec la seule perspective d’être sur la paille ;
La résistance comme la santé ne doit pas être une valeur morale.
Chacun résiste avec ses moyens. La morale des médecins ne doit surtout plus intervenir, elle leur a fait oublier toute éthique envers leurs patients et envers la population entière.