Le code barre loin d’être la « mort
du commerce » en est plutôt le triomphe total,
totalitaire. Du moins si on remet les choses et les mots à
l’endroit.
A force
d’assimiler relation et échange, relation humaine de qualité,
donc sans idée de valeur, et échange de quantité valorisée,
le commerce via l’argent, eh bien nous reste mécaniquement de cette
assimilation verbale l’échange quantifié codé devenu la seule
valeur au détriment de la relation gratuite.
« Dans la
vie y a pas que l’argent qui compte » dit-on bêtement !
Ben si justement ! le commerce c’est le fait de compter !
De tout quantifier ! Rien d’autre !
Alors qu’on ne peut pas
compter l’amitié, la parenté, l’amour, l’entraide, la séduction...
qui ne sont jamais des échanges ! Contrairement à ce qu’on
répète. Çà ne se monnaie pas. C’est le don. L’assimilation de la relation de
qualité à un échange, çà porte un nom : c’est la
prostitution.
Donc,
Attendre
d’une caissière un charmant sourire, c’est prostituer la relation,
lui demander un petit rab complètement faux, mécanique et
insincère.
Donc finalement le mythe du « doux commerce »
de la négociation heureuse, c’est l’idéal du bordel où les filles
numérotées sont toujours disponibles et souriantes pour un prix
négocié, un petit rab bien salace ! C’est l’histoire du
beurre, de l’argent du beurre et du cul de crémière en prime.
Le code barre
n’est donc que la mécanisation du rapport prostitutif consentit
inhérent au commerce sous le spectacle putassier de la marchandise
(capitalisme de la séduction).
Et non les relations humaines
saines ne sont jamais des échanges ! Le QR Code personnel
justement, c’est la généralisation des relations humaines réduites
à des transactions marchandes, à un échange de valeur quantifié
sur un marché donné (y compris sanitaire) ou même le client est devenu un objet transactionnel.