Le choix entre une humanité faite d’égaux tous différents et une assemblée de semblables obéissant aux algorithmes est posé.
Il me semble que poser le problème de l’IA en opposition Homme=Machine est une erreur.
D’ailleurs on voit bien que l’IA entre dans notre vie de manière très modeste et surtout très spécialisée. On peut rêver ou craindre le robot-humanoïde qui ressemblerait à l’homme dans toutes ses dimensions, robot dont les capacités exceptionnelles lui permettrait de prendre le dessus dans tous les domaines de l’intellectuel à l’artistique. Mais tout cela est à mon sens un bon scénario de SF mais en aucun cas significatif de ce qu’est l’IA.
Pour le moment et je crois encore pour un bon bout de temps, l’IA aboutit à des robots(*) ou des logiciels très spécialisés, la concurrence à l’homme est limitée à l’automatisation de taches simples et cadrées, peu complexe comme par exemple passer l’aspirateur ou tondre la pelouse, plus complexe comme identifier une personne, ou encore plus comme effectuer des ordres de trading rapide, conduire une voiture, l’aide au diagnostic , ...
Tous le monde a vu les robots humanoïdes ou à 4 pates de Boston Dynamics. On ne peut être que bluffé par leurs capacités, leurs aptitudes physiques, leur vitesse et leur force, ... mais tous sont destinés à des rôles très spécialisés, du militaire, de la manutention ou de l’intervention en zone de risque, ...
Nous sommes encore très loin autant sur la robotique que sur l’IA de ce robot humanoïde propre à remplacer un homme.
(*) je parle ici de robots dotés d’une autonomie sur la base d’une « intelligence » embarquée très élémentaire jusqu’à des niveaux élevés. Il ne s’agit pas bien sur des machines automatisées et programmables comme il en existe dans l’industrie depuis des décennies.