Les déshumanistes Jacques Attali et Laurent Alexandre
dissertent sur notre avenir d’hommes-objets
Octobre 2015
Conversation de
salon entre psychopathes.
« Il va être de plus en plus difficile à un être humain
avec un cerveau biologique d’avoir une utilité sociale productive dans un monde
où l’intelligence artificielle et la robotique se développent à une vitesse
folle. C’est une vraie angoisse qui va saisir les générations, les générations
futures. » (Laurent Alexandre)
Invité, le
transhumaniste Laurent Alexandre, Jacques Attali, Éliette Abécassis,
Mazarine Pingeot, Géraldine Muhlmann.
Elle s’adresse à Laurent
Alexandre, qui brosse un portrait démoralisant de notre futur (à 3’46).
Muhlmann : Sur ceux
qui ne tiendraient pas le coup, là, sur 100 ans, 200 ans, pour des raisons qui
les regardent, il ne faudrait pas envisager une certaine aide au suicide,
puisque la médecine sera absolument toute puissante dans votre fantasme ?
Alexandre : Je pense que le droit au suicide est un droit fondamental et
que si on est profondément malheureux à 75 ans et que… On doit avoir le droit
au suicide. Mais c’est à nous de créer un monde dans lequel chacun peut
s’évanouir, s’épanouir, où le suicide n’est pas obligatoire.
Après ce lapsus
fabuleux, voici ce qu’est le projet transhumaniste (à 6’45) :
Alexandre : Les
transhumanistes veulent nous rendre immortels, .. veulent
augmenter nos capacités physiques et intellectuelles.
C’est alors que Jacques Attali intervient, allant plus loin.
Attali : C’est une
longue histoire qui fait que l’homme, progressivement, cesse d’être un homme
pour devenir un objet… Un objet parce que la seule chose qui est immortelle
c’est l’objet, nous sommes mortels, la table ne l’est pas. Et donc la seule
façon de devenir immortel, c’est de devenir un objet. Donc la grande tentation
du transhumanisme c’est progressivement…
Alexandre : … De nous
transformer en cyborgs.
Abécassis : Oui, mais
d’éliminer l’humanité !
Alexandre : Non, mais
la première étape c’est pas celle-là, la première étape est de garder un corps
biologique pendant quelques siècles, pendant quelques millénaires, et
d’augmenter nos capacités par l’ingénierie génétique.
Ce qu’Attali entend derrière
« l’homme augmenté »…
Ce qui
se profile derrière l’homme augmenté,
c’est l’homme supérieur qui régira la vie d’êtres inférieurs, car tout le monde
ne pourra pas être augmenté.
Il
y aura toujours des dominants et des dominés, et on peut être sûrs qu’Alexandre
et Attali voudront faire partie de la première catégorie.
Les hommes-objets ou les objets humains dont rêve celui qui se
rêve en président du monde seront alors les nouveaux esclaves, des esclaves
dominés (gentiment) par des hommes augmentés qui eux, détiendront la science de
l’organisation, grâce à leur conscience de classe… supérieure.
https://youtu.be/PIWSkT7LNNU