@Fergus
« la droite nationaliste radicale » vous progressez, vous vous rapprochez de la réalité en parvenant à vous écarter du langage
mainstream, de son mensonge décliné ad nauseam : « l’extrême droite ».
Si vous progressez encore, bientôt vous écrirez « la droite patriote »,
ce qui serait tout simplement la réalité.
L’extrême droite, c’est
la droite antirépublicaine, celle qui cherche à s’emparer du pouvoir par d’autres
moyens que les urnes. C’est Mitterrand à Charlety, qui s’est soudain rappelé de
sa jeunesse à l’extrême droite. Elle existe en France cette ED, mais ce n’est
ni le RN, ni Reconquête ! et bien entendu pas le LR ou les Centristes,
voire LREM (encore que l’élection de Macron en 2017 s’est faite avec des
méthodes pouvant être qualifiées d’antirépublicaines).
« de la frange de LR qui
flirte avec l’extrême-droite » Vous n’avez pas tenu longtemps,
le langage mainstream vous submerge malgré des éclairs de lucidité, vous
pourriez postuler comme « journaliste » ou "officier ou agent du
conformisme et du consentement" (il n’ y a pas de vrai journaliste en France à
qqes exceptions près : Polony,
Elkabach, Rochebin, Duhamel, Toussaint, ex Zemmour), ce qui serait plus
exact. (cf. plus haut).
Macron « est
trop détesté … ce n’est
pas un hasard s’il réunit environ 25 % des ».
Oui, les épargnants qui prient pour que l’euro survive, les retraités qui ont
peur de la mort (et de tout le reste), les rats des villes et autres startoppeurs,
ça fait dans les 25 %. Mais monter de 25 à 50, ça va pas le faire, selon moi. N’importe
qui d’autre, plutôt que lui, sorte de coq sans tête qui court dans tous les
sens et dit tout et son contraire.
« Passer en force » ça veut dire tout le système, tous les
médias, l’Educnat et leurs enfants (comme les komsomols en URSS : un
souvenir, j’étais allé à une messe de Pâques à Moscou en 1975 et il y avait un
comité d’accueil de komsomols avec leur petit foulard rouge qui faisaient la ronde autour de l’église pour
dissuader les gens d’entrer) mobilisés comme en 2002 dans la rue pour hurler au
risque « fasciste » (visant Marine ou Eric, les deux « hitlériens »).
C’est encore assez efficace et Macron pourrait en profiter, mais pour le pays,
ce serait une catastrophe, une promesse de troubles à venir.
Pécresse devrait gagner, par défaut : elle n’est détestée ni par
le peuple, ni par les femmes, ni par les médias, ni par le système ou le CAC40.
Disons plutôt qu’elle a ses chances si elle franchit le 1er tour.
Elle est moins nocive que Macron, elle n’est pas totalement vendue au système,
il lui reste quelques bribes de sentiment national (genre Neuilly-Versailles, mais c’est mieux que rien).