@JMBerniolles
Merci de me
donner aussi l’occasion d’une mise au point sur la candidature de Fabien Roussel.
Sans
surprise, il n’est pas difficile de voir que les propositions portées par Fabien
Roussel s’inspirent du travail de LFI auquel le parti communiste a apporté des
contributions et réflexions non négligeables un temps. Heureusement une
certaine cohérence est préservée.
Il n’existe
donc qu’un point sur le nucléaire, monté en épingle jusqu’à apporter des
conseils dans l’élan d’une prestation médiatique au pouvoir en place (cf
Matinale de France Inter du 15/02/22) afin d’expliquer la différence et camoufler la mise en difficulté de l’union populaire en
pariant sur le fait qu’il y aura suffisamment de nos concitoyens pour ne pas voir que ce sont les intérêts d’une union populaire qui sont
affaiblis et que cela confortera le pouvoir en place.
Le genre de
pari qui se retourne très vite contre le parieur même s’il sait qu’il pourra
compter sur des relais complaisants dans les médias. Le temps compté d’une
campagne bien sûr. Benoît Hamon et le PS s’en mordent encore les doigts. Et
nous aussi depuis 5 ans.
Fabien Roussel
est un bon leader et aussi un bon acteur. Malheureusement il a fait le choix,
croit-il, de protéger les bases de son parti et ses mandats nationaux et locaux pour quelques
jours heureux de plus et quelques années de plus. Les votes des citoyens
n’appartiennent à personne surtout quand ils se mettent à comprendre que c’est
l’élu qui n’est plus fidèle aux attentes un temps partagées. Trop de comédie
tue la comédie.
D’autant
plus qu’on ne voit pas en quoi une union populaire pourrait mettre en danger un
engagement effectif et sincère d’élus et leurs mandats.
Par ailleurs
si les tenants de l’écologie politique n’ont pas que des qualités ils méritent
mieux que la caricature que se croit obligé d’en faire Fabien Roussel le temps
d’une campagne. Le problème de l’énergie et de l’écologie qui n’a jamais été
aussi important et urgent mérite mieux lui
aussi que ces petits calculs électoraux dont aucun des deux ne sera le réel
bénéficiaire.
Il n’est
jamais trop tard pour se reprendre. De toute façon, pas de doute à avoir, ce
sera nos concitoyens dans les urnes qui départageront ces calculs d’états
majors. Espérons qu’ils n’auront pas été ainsi acculés à la pire défense, le
chagrin de l’abstention au second tour et au-delà.