@Trelawney
Le « cerveau qui ne cherche qu’à imposer sa vision du bien contre le reste de l’humanité », vous répond :
Dans le « pays souverain » dont vous parlez circulent des groupes, tels Azov et Pravy sektor, qui arborent des insignes évoquant la svastika, qui défilent la nuit, aux flambeaux, sous les portraits de Bandera, en hurlant des propos haineux à l’égard des Russes, non pas des Russes vivant en Russie, mais des Russes vivant dans leur propre pays. Ces extrémistes sont armés et financés par les USA et leurs alliés, et participent depuis des années aux bombardements et aux crimes commis contre la population du Donbas.
Il existe sur Internet un site ukrainien publiant la liste de personnes n’ayant pas les bonnes opinions, ni le bon comportement, et qui sont ainsi exposés aux représailles d’exaltés nationalistes. Dans cette liste « d’ennemis du peuple »
figurent parfois des médecins.
Un pays qui abritent de telles bandes, et qui permet de tels agissements, n’est ni souverain, ni démocratique.
La guerre n’a pas commencé cette semaine, elle dure depuis des années.
Vous écrivez que si autant de gens se soulèvent contre Poutine, c’est parce que Poutine n’a respecté aucune des valeurs de l’humanité. C’est dommage que cette « indignation » soit si sélective, et qu’elle n’ait pas trouvé à s’appliquer lors d’interventions occidentales dans des pays éloignés de milliers de kilomètres des USA ou de l’Europe, interventions qui se sont soldées par des dizaines de milliers de victimes.
Poutine a cherché pendant des années à trouver un accord avec l’Occident, toutes ses propositions ont été rejetées, ou sont restées sans réponse. Et pendant ce temps, le massacre s’est poursuivi, dans le silence assourdissant des médias occidentaux. L’armée intervient aujourd’hui dans un pays qui n’a longtemps été qu’une province, et où vivent de nombreuses familles — russes ou ukrainiennes — ayant de la famille en Russie.
Mais l’objet de mon article n’est nullement de défendre Poutine, ça n’est pas non plus de l’accabler ou de le juger, et je serais d’ailleurs bien incapable de prendre des décisions et de devoir diriger à sa place.
Mon seul but, c’est de faire comprendre à quel point, dans les « démocraties occidentales », l’opinion est en permanence manipulée. Encore aujourd’hui, nous assistons, sur les chaines françaises, à un déferlement de propagande antirusse, et à un défilé d’experts et de spécialistes divers affirmant, la bouche en coeur, qu’ils n’ont rien remarqué, qu’il n’y a pas de groupes néonazis en Ukraine, ou que leur rôle est mineur !
Comme l’a écrit quelqu’un sur ce blog, ça doit être vrai, puisque « c’est la télé qui le dit ».