Poutine qu’on disait joueur d’échec, a fait des erreurs qu’un simple joueur de dames n’aurait pas fait. Outre l’absurdité monstrueuse de l’invasion, il a méprisé son adversaire. C’est inhérent c’est vrai aux psychopathes, qui finissent infatués d’eux même à ne plus voir la réalité en face. Les Ukrainiens ont la foi en leur combat légitime, face à des Russes qui ne sont que des soldats sans cause, sans âmes.. N’importe quel militaire sait ce que cela donne. La légitimité d’un combat donne un avantage certain, et comble bien des faiblesses structurelles. La preuve par le Vietnam et l’Afghanistan ainsi que toutes les guerres coloniales. Mais cette guerre est d’ailleurs d’obédience coloniale. On a trop oublié que cet empire était le plus grand système colonial au monde. Et que Poutine veut le restaurer.
Voilà vingt ans qu’il veut démolir à la fois L’OTAN, et L’UE, des ennemis militaires, et économiques, qui lui sont insupportables. Mais on le voit, et on pouvait le deviner, cette tentative de Blitzkrieg, ne se passe si bien qu’il pensait et les effets collatéraux sont déjà présents sur le théatre extérieur. Il a fait plus pour l’unité de ces deux organismes en trois jours, que les politiciens européens l’ont fait en vingt ans.
La potentialisation de l’unité de l’Europe est en marche. Et l’Allemagne se débarrasse enfin de ses carcans idéologiques issus de la guerre. C’est un catharsis pour elle ! Voilà que la Russie prend dans le jeu du mouchoir de l’infamie, cette image qu’elle trainait toujours de façon fantasmée depuis la guerre. Au niveau interne de la Russie, les dommages sont énormes. Le rideau tombe sur le pays, et c’est le reste du monde qui cette fois fois l’actionne. Les rôles sont bousculés. Le peuple Russe est frappé d’indignité fâcheusement, car bien sûr, tous ne cautionnent pas ce fou, qui a muselé le pays.
Le risque, c’est que poussé vers l’avant dans une course suicidaire, il frappe encore plus fort, autant en interne qu’en externe. Il possède les divisions en nombre. Cet avantage ne se représentera plus jamais. Il le sait. C’est bien fini la naïveté de l’Europe. Reste que nous ne sommes pas seuls, normalement, et que l’Otan est là pour nous aider. C’est le temps de l’incertitude, de choses que nous ne contrôlons pas, comme le statut quo des Russes de la rue, ou la possibilité d’une révolution de palais.
Par contre il d’autres éléments sont liés à notre réussite, ou notre échec. Le courage, la notion de dépassement, le sens du sacrifice. Des formules qui semblaient datées hier, et dont nous nous moquions, mais dont les Ukrainiens se sont emparées. Ils nous montrent l’exemple par leur courage et leur détermination. Il nous faut les aider, les accueillir. Des formules churchilliennes me courent dans la tête, sur la lâcheté et l’honneur. Et je pense à mon père, qui était résistant. Là aussi le même catharsis provoqué par l’horreur, le retour de la bête immonde.
26/04 11:46 - Jean Dugenêt
Mon dernier article « Le contexte international de l’invasion de l’Ukraine » ne (...)
07/04 11:49 - Jean Dugenêt
J’ai encore besoin de votre aide. Mon article « Un militant trotskyste ukrainien (...)
31/03 16:00 - Jean Dugenêt
Bonjour, Je vous demande d’approuver mon article "Où vont les admirateurs de Poutine ?" (...)
03/03 12:02 - Ouallonsnous ?
@vachefolle Vous avez parfaitement choisi votre pseudo, « Vache folle » vous va comme un gant (...)
02/03 13:43 - macchia
02/03 13:07 - goc
@vachefolle vu la réaction d’israel, il semble bien que ce juif ne soit pas si honnête (...)
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