@sylvain
"Les taux de change sont importants, et pourraient permettre de changer
des choses, je ne dis pas le contraire, mais ce n’est pas tout«
une vision un peu différente de »nos patrons préfèrent aussi l’ouvrier sri lankais parce qu’il n’a pas de syndicat, est corvéable a merci"
nos patrons ne connaissent pas l’ouvrier sri lankais ou autre, la seule chose qu’ils voient c’est le montant du contrat proposé par le patron sri lankais
si vous lisez bien mon exemple du plombier polonais
http://lecoindubonsens.unblog.fr/2019/03/23/vivre-avec-un-dollar-par-jour-soyons-serieux/
revoyez dans un rapport d’environ 4 le taux de change entre euro et zloty (monnaie polonaise)
cela ne changera rien pour les polonais de Pologne (en apparence salaire multiplié par 4 mais les prix suivront aussi, donc pouvoir d’achat inchangé en Pologne)
par contre, le plombier polonais n’a plus aucun intérêt a venir concurrencer le plombier français en France, il ne gagnera pas plus.
Et le patron français n’aura aucun intéret a delocaliser en Pologne son usine de plomberie, ce serait aussi cher.
On a réglé le double problème juste par les taux de change, sans jouer sur les relations sociales (c’est un autre sujet)
Impact collatéral : le plombier polonais pourra passer ses vacances en France, ce ne sera pas plus cher. Mais le plombier français ne pourra plus passer ses vacances en Pologne au quart du prix ! Triste pour lui, mais n’est ce pas équitable puisque à travail égal, même pouvoir d’achat.