Effectivement, c’est
un énorme tabou, la mort aussi d’ailleurs, et le sujet est si vaste (et
insondable), bravo d’aborder le sujet.
Quelques réflexions,
pêle-mêle..
Le suicide, la dernière
vraie liberté ? Si on ne choisit pas sa naissance, et souvent pas sa vie
non plus, (vu les nombreux accidents de parcours), nous « administrer »
notre propre mort, un dernier choix ?
Jusqu’à quel
point cette société « nous suicide-t-elle ? » Pas la peine de
faire la liste (chômage, solitude, pauvreté, galères de toutes sortes, et, sans
plan B, c’est le glissement, avec souvent des obstacles insurmontables pour se
relever…), et, sans soi-même en être « victime », ne pas vouloir
rester ici, ou du moins décider de sa dernière heure paraîtrait plutôt comme un
signe de santé mentale (oui je pousse
un peu, quoique, si on y réfléchit…)
Aussi, les
suicides sont-ils inversement proportionnels aux « vraies » difficultés
de vie (c’est-à-dire les personnes en danger de mourir – guerre, famine,
maladie, etc..) se suicident-elles moins que les autres ? (il semble que oui).
Les jeunes personnes (12 ans, ça brise l’âme…) mentionnées dans l’article avaient,
comme on dit « tout pour eux », ce qui rend évidemment leur geste encore
plus incompréhensible…
Mais si
justement, ils avaient « une dimension de trop » pour cette vie ici-bas,
et avaient déjà appris tout ce que leurs vies leur auraient apportées (être
en avance, en quelque sorte) ? (ce qui évidemment ne rend leur disparition
en rien moins tragique ou douloureuse)
Bon, c’est un peu
fouillis autre remarque (un peu à côté ;
les enfants n’ont pas peur de la mort, savent-ils quelque chose que l’on aurait
oublié ?)