« Pour bâtir cette paix, nous pouvons nous inspirer de la sagesse de nos grands-parents qui, après trois guerres avec l’Allemagne, ont souhaité construire la réconciliation franco-allemande, notamment en misant sur la jeunesse. »
Il faudrait arrêter de croire que ce sont vos grand-parents et les miens qui ont fait l’histoire : eux, ils étaient juste bons à être de la chair à canons.
L’histoire, c’est que l’Allemagne et la France se sont fait la guerre en particulier à l’instigation des grosses fortunes britanniques qui ne souhaitaient pas que les puissances industrielles du continent s’unissent et les concurrencent et n’ont envisagé à aucun moment de s’unir à elles.
Après la quasi destruction des unités de production des trois pays, les Etats-Unis dont le patrimoine industriel était resté intact, après avoir laissé les choses pourrir, sont intervenus et ont fini, après la seconde guerre mondiale qui n’était que la continuité de la première, par imposer un nouvel ordre mondial à Ialta et à Bretten Wood. Le plan Marschall, présenté comme un cadeau était avant tout un énorme instrument d’endettement (toujours en cours) qui a fait des pays européens les vassaux d’un empire en expansion. Ce ne sont pas nos grand parents qui on voulu la paix, ce sont nos maitres qui ont préféré gagner des l’argent avec d’autres produits de consommation qu’avec les armes.
Les intérêts conjugués des familles américaines et anglaises (Boris Johnson a les deux nationalités et il est né à New York, et la mère de Churchill était américaine) ont fait que le Royaume-Uni n’a pas voulu être un vassal en restant dans l’UE, mais retrouver son rang dans la famille.
Pour ce qui est de la situation actuelle, mieux vaut chercher du côté des banques et des compagnies pétrolières les clés de la partie qui se joue que dans une vision angélique et humaniste de relations internationales où les « citoyens » auraient leur mot à dire.