@Albert123
Les Chinois et Singapouriens ont résolu très efficacement les problèmes que vous décrivez sans interdire les partis politiques. La vraie clef est de réduire la liberté de la presse quasiment à néant. Plus d’éditioralistes crétins, de presse de caniveau, et plus d’élections ou des élections biaisées. Singapour a brillament réussi à avoir un pseudo-multipartisme sans aller jusqu’au monopartisme (avec des partis minoritaires certes) des Chinois, alors que son fondateur-démiurge-despote, feu Lee Kuan Yew, a toujours montré un rejet de la démocratie (définie par le fondateur Lee comme un régime où on demande son avis à des gens incapables de dépasser la 6ème).
Singapour, l’état le plus riche par habitant au monde qui ne soit pas un émirat pétrolier ou un microétat-paradis fiscal. Une brillante planification urbanistique, un niveau scolaire extrême. Etat misérable lors de sa création forcée en 1965, alors peuplé en majorité de Chinois certes travailleurs mais au niveau éducatif bas, manquant de toutes les ressources naturelles, y compris l’eau. Aujourd’hui respecté et richissime, dirigé par le major de promo en mathématiques à Cambridge 1973, doté d’une haute fonction publique brillante, d’un superbe réseau de transport (métros, aéroport doté de serres et cascades artificielles internes), ayant éradiqué le paludisme et la corruption dans une zone du monde où les deux sévissent.