Cet article a le mérite de montrer que les enjeux de la
tension actuelle sont géostratégiques et commerciaux, et non pas philosophiques
(démocratie, etc.).
Dommage qu’il n’évoque pas un aspect majeur : celui du pétrodollar,
cette obligation issue de Bretton Wood qui oblige à régler les factures
énergétiques internationales en dollar, avec les royalties que ça suppose au
passage. Cette réalité a valu la mort de Sadam Hussein et Kadhafi qui avaient
envisagé des relations directes producteurs-acheteurs, et au passage, deux
guerres destructrices pour les populations concernées et les infrastructures de
l’Irak et de la Libye qui n’en sont toujours pas sortis.
Les gens qui sont derrière Poutine on d’autres idées
derrière la tête, et l’OTAN a été chargé par les lobbies énergétiques
occidentaux, de faire en sorte que rien ne change côté racket. C’est en cours,
mais apparemment, ça coince un peu.
Dommage aussi pour la crédibilité de l’article que l’auteur
se répande en logorrhées frisant la schizophrénie. Nos dirigeants ne sont pas
des élites, mais des valets, et si notre président actuel est manipulé par
quelqu’un, ce n’est pas par le complexe écolo-trotskiste, mais pas la French-American
Foundation à laquelle il doit sa position.