« Imaginons par exemple qu’une bombinette, ou mieux une centrale « pète » en France, nos ministres connaissent-ils le périmètre de sécurisation, les effets directs et indirects ? Qui ira gérer la maintenance dans ces centrales devenues dangereuses pour l’humain ? Et en cascade combien de populations à déplacer ? »
Ce sont de bonnes questions, il est probable qu’en cas de catastrophe nucléaire majeure ont nous cachera la vérité, qui, même parmi ceux qui connaissent le sujet savent que nous avons déjà eu deux fusions partielles de coeur de réacteur en France avec déversement de plutonium dans la Loire ?
On nous dira que c’est « secret défense » car il ne vaut mieux pas faire stresser les populations car ça sera plus mauvais pour leur santé que les éléments radioactifs dispersés dans l’environnement.
Et si les compteurs Geiger s’affolent, lors de la catastrophe de Fukushima ils étaient en rupture de stock, et que le désastre ne peut être caché, on expliquera que ce n’est pas si grave, Fukushima c’est zéro mort, on oubliera les cancers de la Thyroïde chez les enfants, les mutations transmises dans les gènes aux descendants et que Tchernobyl a été une chance pour la nature par la création d’un immense parc naturel.
On évitera de parler des couts, un milliard d’euros pour le sarcophage de Tchernobyl, prévu pour durer un siècle, donc à renouveler et des centaines de milliards de dollars que les Japonais ont prévus pour démanteler la centrale de Fukushima.
Nous ne parlerons pas non plus des conséquences économiques sur un pays touristique comme la France réputé pour sa gastronomie.