@quijote
B) Les abstentionnistes, comme moi, décident que, perdu pour perdu, on va mettre un grand coup de pied dans les dents de Schwab, de McKinsey, de Macron, de Véran et de toute la clique mondialo-coco-musulmane ( hein ? ça vous plaît pas « musulmane » ? Vous préférez « tiers-mondiste » ? Si vous voulez... Pour moi, c’est pareil ) et on va voter. C’est-à-dire qu’on va voter contre.
Dans l’idéal, Macron n’est même pas au 2ème tour... Si. Dans ce cas de figure, c’est possible. Les journalistes du Monde, de Libé, de France Inter chialent en direct à la télé ! Bonheur ! Champagne ! Le monde entier se tourne vers la France... Merde ! Les peuples désobéissent ! Comme avec Trump. Comme avec le Brexit.
Moi, je vais voter Le Pen. Dans la famille d’où je viens ( extrême gauche : ouais, j’ai été un jeune con idéaliste manipulé bien comme il faut ), c’est interdit de voter Le Pen. Mais comme je place la conscience au dessus de la loyauté et la vérité au dessus du Bien, j’en ai rien à cirer. Au moins, on va s’amuser et on gagnera peut-être quelques années.
Évidemment, si Le Pen est élue, les idiots utiles ( les jeunes cons idéalistes manipulés bien comme il faut ) feront tout pendant quelque temps pour pourrir la situation. Quitte à détruire tout ce qu’ils peuvent... Ce sont des terroristes en puissance. Il faudra tenir bon et garder son calme en ne tombant pas dans les provocations autoréalisatrices : « Vous voyez, Le Pen est élue et aussitôt, la France est à feu et à sang ! ». Bah oui : c’est toi qu’allumes les feux et qui agresses les gens... Les prisons vont se remplir d’antifas. Ça me fera pas de peine... J’irai peut-être les voir au parloir ! Ha ha ha...
Bref. D’un côté, un scénario couru d’avance. Le Bien à l’oeuvre. Enfin... Leur « Bien » et celui des crétins fiers de le représenter.
De l’autre, un peu d’aventure. Et un peu de plaisir en route. Mon choix est fait.