@Taverne « Le sentiment général ne plaide pas en faveur de l’innocence des Russes. Il faudra des preuves. »
Il y a des zones d’ombre dans cette affaire.
Pendant le mois d’occupation de Bucha par l’armée russe, il n’est pas fait mention d’exaction, la population civile ne rapporte pas de blessés ou de tués, au contraire, les Russes ont apporté 452 tonnes d’aide humanitaire à la population locale.
Le 30 mars, l’armée russe quitte Bucha, suite aux pourparlers entre la Russie et l’Ukraine menés en Turquie.
Le 31 mars, le maire de Bucha, Anatoly Fedoruk, radieux, déclare sur place et sur les réseaux sociaux que la ville est définitivement libérée des Russes, il ne fait mention alors d’aucune victime !
Alors, comment se fait-il que 2 jours plus tard, on retrouve un massacre de civils ? Pendant 2 jours, le maire et ses collègues ne se sont aperçus de rien ? Puisque les Russes étaient partis, qui a commis ce massacre ? N’est-il pas étrange que quasiment toutes les victimes aient un ruban blanc soit comme brassard, soit servant de liens pour les mains, habituellement attribué aux sympathisant pro-russes, alors que les ukrainiens arborent le bandeau bleu ?
(Comme par exemple ici, la population de Marioupol libérée témoigne de la terreur subie par le bataillon Azov ukrainien, les civils portent tous un brassard blanc)
N’est-il pas possible que ce soit des milices ukrainiennes après le départ des Russes qui aient décidé de liquider ceux qui ont collaboré avec l’occupant et reporter la faute du massacre sur l’armée russe ? On entend un soldat ukrainien demander : « Ils n’ont pas de bandeau bleu, on peut les tuer ? »