Bon, comme d’hab,
bien des commentateurs se contentent de vannes de bistrot ou de hors
sujets. Au lieu d’une observation critique du communiqué.
Moi, le principe
de rencontre internationale des travailleurs.ses, comme on dit, sur
des thèmes variés de leur condition commune, me va très bien.
Bravo. Déjà qu’on commence par le faire en France par & pour
les français sans aucun chauvinisme : la conscience des luttes
bien ordonnée c’est celle d’ici & maintenant, en soi et pour
soi.
Mais je redis que
la vectorisation disons « anti-poutinienne » unilatérale du communiqué rend la chose suspecte et incohérente, sent la manip déjà vue,
jusqu’à plus ample informé bien sûr. Notons que l’affiche de ces
assises ne parle pas d’Ukraine ! Détournement de l’auteur ?
Voir !
Juste deux notes
de lecture sur les 11 points
- on y mélange
notion de lutte d’un peuple avec celle de lutte de classe
internationaliste, comme si il y avait une homogénéité de
conscience et de cause d’un peuple-classe ukrainien ! De son
destin évident unanimiste ! Non ! Mensonge. C’est un des
gros problèmes. L’articulation peuple – état – classe
prolétarienne ne peut être postulée a priori comme valide,
acquise. En Ukraine comme en Afrique ou ailleurs. Or c’est là
justement une astuce confusionniste de la bourgeoisie ! Bravo !
- on s’y contredit
en voulant à la fois « démilitariser les esprits »
et armer les « résistances » civiles, les armer au
sens strict, avec du matériel militaire ! Ah oui ? Qui
vient d’où ? Du secrétariat bénévole de la 4e
Internationale ? C’est bien connu que le prolétariat dispose
d’arsenaux de génération spontanée d’armes rouges pacifiques qui
ne font la guerre qu’à la guerre, ne tirent que pour la bonne cause,
ne font de mal qu’au capital... Ben voyons !
Donc il faudrait
croire que l’état mafieux ukrainien belliciste va armer ou
laisser armer les civils contre lui-même autant que contre
l’occupant ? Délire.
On voit bien le
but de tout ce tralala religieux clérical et de ces bonnes-oeuvres,
est aligné sur celui de l’OTAN : transformer une guerre
militaire régulière perdue, en guerre civile chronique, stratégie
du pourrissement typique qui attire les vautours de grands et
petits chemins. La guerre est un business !
Faut pas rêver :
si ce genre d’assise peut avoir lieu sans persécutions ni censure à
Dijon, c’est bien que le capital mafieux y trouve son intérêt,
que l’appareil d’état macronien comme ukrainien cautionne !
J’ai pas dis « finance » encore qu’il faudrait creuser.
Voilà, comme on dit en procédure,
« sous toute réserves », « Plaise à la cour ».