@véronique
Une légitimité faible du pouvoir en place encourage les opposants, et fait réfléchir les soutiens de ce pouvoir
En 2017, Macron était-il légitime ? Ce n’est pas l’avis du juriste Régis de Castelnau. EMMANUEL MACRON : ILLÉGALITÉ, ILLÉGITIMITÉ ET IMPOSTURE.
— La disparition de la séparation des pouvoirs.
— Une constitution en lambeaux
— Le « pouvoir législatif » incarné par
un parlement croupion enrégimenté par le pouvoir exécutif
— Le ralliement à l’exécutif du pouvoir
judiciaire
— Le Conseil constitutionnel
— Le Conseil d’État
— La Cour des Comptes
— La question du quatrième pouvoir,
celui de la presse
Conclusion : "(...) Il n’est donc n’est pas
excessif de considérer que les trois, voire les quatre pouvoirs qui devraient
être séparés ont fusionnés sous l’autorité et dans l’intérêt du chef de l’exécutif.
Cette situation inouïe range la France dans la catégorie des pays où il n’y a pas
de séparation des pouvoirs. La fusion du « bloc élitaire » concept avancé par Jérôme
Sainte-Marie qui a été réalisé par Emmanuel Macron a mis fin à la « fausse
alternance » de deux blocs droite et gauche qui se succédaient au pouvoir
depuis 1980. Les deux épiciers concurrents, se fournissant au même grossiste
selon l’heureuse formule de Philippe Séguin permettaient cependant, un certain
équilibre et cahin-caha, préservait un peu la séparation des pouvoirs.C’est terminé.
Or que nous dit l’article 16 de la
déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :« Toute société dans laquelle la
garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée,
n’a point de Constitution ».etc"