La réalité est bien pire parce vous prenez en compte les chiffres de l’Insee qui sont totalement bidonnés.
Voici 2 exemples avérés des méthodes de calcul utilisées par l’Insee
pour mentir sur la hausse des prix.
(Extraits de : Emmanuel Todd. « Les luttes de classes en France au xxie siècle »)
1)« l’effet qualité », magnifique tour de passe-passe statistique permettant de minorer l’augmentation des prix. Lorsque le prix d’un produit augmente, pour peu que ce produit présente quelques améliorations, la hausse est… effacée. Herlin prend l’exemple du « nouvel iPad d’Apple [qui] coûte le même prix que l’ancien mais – attention – comme il est plus puissant que le modèle précédent (qui n’est plus vendu), l’Insee considère que “vous en avez pour votre argent” et inscrit dans sa base un prix en baisse, inférieur au prix affiché ». Même chose pour un jus de fruits auquel auraient été ajoutées quelques vitamines. »
2)« La manière dont l’Insee intègre le coût du logement. Ou plutôt ne l’intègre pas, puisque, dans son calcul de l’indice des prix, le coût des loyers vaut pour 6 % du budget total des ménages et le coût des remboursements bancaires (que l’immense majorité des gens est obligée de contracter pour s’acheter un logement) pour… 0 % ! Autrement dit, dans le monde de l’Insee, la part de leur revenu que les ménages français consacrent à se loger est soit négligeable, soit inexistante. C’est d’autant plus ridicule que des enquêtes du même institut constatent l’envolée du prix du logement depuis 1999. »