@cette grenouille-là
+ 10 et -8 à 18h09
Passons-outre cet obscurantisme et vive la lumière !

Très bon papier !

Alignés derrière le chef de guerre de l’Otan, les dirigeants et les médias occidentaux rivalisent d’ardeur, de générosité et de bienveillance pour le régime fasciste de Kiev qu’ils ont porté ensemble sur les fonds baptismaux en 2014, tandis qu’ils s’apprêtent à imposer une diète sévère aux peuples qu’ils maintiennent, quoi qu’il en coûte, sous le joug de l’oligarchie euro-atlantique. Les fauteurs de guerre de l’Otan, les geôliers de Snowden, les censeurs de RT, de Spoutnik, de toute opposition politique ou syndicale à la doxa européiste et guerrière des larbins de l’oncle Sam, se posent en parangons de la défense de notre sécurité, de la paix et de la liberté d’expression. Ils prétendent faire la leçon et dicter leur loi à la planète entière. On notera que, dans cette affaire, on retrouve à la manœuvre à peu près les mêmes que ceux qui entendent injecter leurs vaccins à chacun, d’accord ou pas. Ces gens-là ne reculent devant aucune abjection pour maintenir leur emprise sur la partie du monde qu’ils contrôlent et accusent tous ceux qui leur résistent des pires infamies, projetant sur ces derniers les crimes dont ils se rendent eux-mêmes coupables et les exactions de tous ordres auxquelles ils se livrent sans vergogne, le plus souvent dans l’ombre mais de plus en plus fréquemment ouvertement, de façon tout à fait décomplexée, à une échelle qui donne le vertige ! Ces champions du monde libre de liquider nos libertés, libres de liquider nos emplois et nos droits les plus élémentaires, libres de s’attaquer au bon fonctionnement de notre système immunitaire, libres de délocaliser à leur guise nos entreprises sous des cieux plus favorable à leurs profits, libres de délocaliser et de relocaliser à leur guise, où ça leur chante, les victimes de leur politique mafieuse, libres de donner des leçons de démocratie à chacun au nom de « leur destinée manifeste », ces belles âmes sont prêtes à étendre le chaos ukrainien à l’Europe entière et à plonger le monde dans une confrontation nucléaire d’où personne ne sortira gagnant.

Allons-nous les laisser faire ?Texte un *article de Karl Haki paru le 23.04. 2022 sur le site Strategic Culture Foundation

D’ici peu, le seul espace qui nous restera pour exprimer nos désaccords et notre rébellion éventuelle contre les élites dominantes, ce sera la rue ! A condition, toutefois, que l’opinion publique des pays occidentaux n’ait pas été entre temps plongée dans une léthargie irréversible....Les fabricants, les agents de commerce et les logisticiens du complexe militaro-intustriel de Washington et de ses laquais occidentaux ont dû se frotter les mains frénétiquement en entendant Vladimir Zelensky, le président de l’Ukraine, déclarer que la guerre en cours dans son pays "pourrait durer encore pendant dix ans".Les entreprises abonnées aux commandes d’armes de l’Otan ont déjà fourgué à l’Ukraine des quantités de matériels de guerre pour des milliards de dollars. De leur côté, les forces armées russes s’appliquent à réduire en poussière ces instruments de combat généreusement offerts par l’Occident au fur et à mesure qu’ils sont débarqués sur le terrain. Zelensky, lui, demande sans cesse des livraisons d’armes complémentaires que ses amis occidentaux s’empressent de satisfaire.Le président Zelensky, qui exerçait la profession d’acteur comique avant d’entrer en politique, apprécie sans doute le côté absurde de la situation. Son propre pays est devenu l’écran géant d’une représentation sur la scène mondiale d’un « remake » contemporain de « Catch* 22 » . Ce roman écrit en 1961 par Joseph Heller est un classique de la critique acerbe de l’insanité d’une guerre conduite avec le seul objectif d’arrondir les dividendes d’actionnaires gourmands. Alimenter la violence et les combats n’est qu’un moyen pas très orthodoxe de générer davantage de profits. Plus c’est dégueulasse, et plus ça rapporte. Pourquoi perdre son temps à évoquer des platitudes en invoquant les principes nobles qui devraient prévaloir alors qu’ils ne servent qu’à emballer joliment le cycle cruel et hideux de la violence et de la guerre ?Zelenski et ses suppôts occidentaux clament haut et fort qu’ils « défendent la démocratie ». Ce qu’ils veulent vraiment dire par là, c’est qu’ils défendent, sans le dire, les profits de quelques uns, autrement dit des intérêts privés dont on n’entend jamais parler.C’est une parodie vraiment cruelle. Les travailleurs et leurs familles, où qu’ils vivent sur le territoire des Etats-Unis ou des pays européens, font face à de réelles difficultés en raison de leur situation économique précaire ou de l’élévation du coût de la vie, ce qui n’empêche pas leurs gouvernements de gaspiller des milliards de dollars et d’euros pour en faire profiter le régime corrompu de Kiev infesté à tous les étages de groupes de tueurs nazis. Difficile d’imaginer un truc pareil ! Et pourtant, c’est exactement ce qu’il se passe. Et ce n’est pas la première fois dans l’histoire que nous voyons les états occidentaux s’abandonner au fascisme. Au bout du compte, on le voit de plus en plus clairement avec chaque jour qui passe : une fois qu’on a gratté le vernis de la démocratie libérale dont ils aiment se prévaloir, ces états sont eux-mêmes fortement enclins au fascisme.Divers régiments de la Garde Nationale ukrainienne ont, à l’instar du bataillon Azov, perpétré des crimes et des atrocités à Boutcha, à Kramatorsk et à Marioupol. Ces groupes paramilitaires affichent fièrement leurs insignes SS sur leurs uniformes. Ils ont massacré des civils, jeté leurs corps dans des fosses communes pour les en ressortir à seule fin de les exhiber devant les caméras ! Pourquoi ne pas en profiter pour mettre cela sur le dos des forces armées russes alors que les médias occidentaux en redemandent puisqu’ils sont eux-mêmes parties prenantes des horreurs de la guerre.Dans les pays occidentaux, le public est suffoqué par l’horreur des images étalées sur les écrans de télévision ou à la une des journaux.Tout média alternatif qui s’essaie à présenter un exposé crédible démontrant qu’il s’agit d’attaques sous faux-drapeau est immédiatement interdit d’exercer par la censure du pouvoir en place. Le président Joe Biden n’en finit pas de dénoncer la sauvagerie des Russes et les crimes de guerre dont ils se rendraient coupables. Chacun s’applique à dénoncer des crimes plus nombreux et plus barbares encore que ceux invoqués par ses pairs. Le Britannique Boris Johnson, le Français Emmanuel Macron, l’Allemand Olaf Scholtz, la présidente de la Commission Européenne Ursula Von der Leyen ne sont pas en reste et n’ont pas de mots assez durs pour invectiver, en chœur avec Biden et Zelensky, le diable russe et ses prétendues atrocités.Que faire ?Si on va au bout de la logique kafkaïenne qui prévaut aujourd’hui dans les affaires du monde (occidental), à l’image de la logique absurde de Catch 22, il faut envoyer toujours plus d’armes, et des armes de plus en plus puissantes, à l’Ukraine pour soutenir le régime d’escrocs en faillite qui prévaut à Kiev ainsi que ses groupes d’assaut nazis qui commencent à s’étioler.Biden s’est engagé à effectuer d’autres livraisons de matériels militaires pour un montant de 800 millions de dollars qui viendront s’ajouter aux trois milliards de dollars que son administration a déjà aimablement octroyés à Kiev par l’entremise de largesses du Pentagone, depuis qu’il a pris officiellement ses fonctions à la Maison Blanche il y a un peu plus d’un an. C’est-y-pas beau de voir comme les priorités sont bien respectées quand nombre d’Américains souffrent et meurent du fait de la pauvreté ou de la maladie ?

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