@Eric F
avec la totalité de leurs forces, les Russes auraient torché
l’affaire en quelques semaines ; ils ont perdu du temps, des effectifs
et du matériel en se dispersant.
Vous ne mettez jamais vos sources dans vos commentaires, je comprends que vos informations viennent des médias aux ordres. Il y a d’autres analyses, jamais reprises par les médias, et pour cause ! Par exemple celle de Jacques Baud « La situation militaire en Ukraine ». Jacques Baud a travaillé à l’Otan.
"(...) Du point de vue opératif, l’offensive russe a été un exemple du
genre : en six jours, les Russes se sont emparés d’un territoire aussi
vaste que le Royaume-Uni, avec une vitesse de progression plus grande
que ce que la Wehrmacht avait réalisé en 1940.
Le gros de l’armée ukrainienne était déployé au sud du pays en vue
d’une opération majeure contre le Donbass. C’est pourquoi, les forces
russes ont pu l’encercler dès le début mars dans le « chaudron » compris
entre Slavyansk, Kramatorsk et Severodonetsk, par une poussée venant de
l’est par Kharkov et une autres venant du sud depuis la Crimée. Les
troupes des Républiques de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL) complètent
l’action des forces russes par une poussée venant de l’Est.
A ce stade, les forces russes resserrent lentement l’étau, mais ne
sont plus sous pression du temps. Leur objectif de démilitarisation est
pratiquement atteint et les forces ukrainiennes résiduelles n’ont plus
de structure de commandement opératif et stratégique.
Le « ralentissement » que nos « experts » attribuent à une mauvaise
logistique, n’est que la conséquence d’avoir atteint les objectifs
fixés. La Russie ne semble pas vouloir s’engager dans une occupation de
l’ensemble du territoire ukrainien. En fait, il semble plutôt que la
Russie cherche à limiter son avance à la frontière linguistique du pays.etc