@l’auteur
Sans esprit polémique, aucun, cette phrase me chiffonne par le style
« La pensée écologique doit réfléchir à quel niveau d’autonomie on devrait atteindre en 2050... »
pas beau, bancale ! j’aurais préféré la classique construction
« La pensée écologique doit réfléchir au niveau d’autonomie qu’on devrait atteindre en 2050... »
L’envahissement généralisé de l’interrogatif dans l’affirmatif m’inquiète.
Et la phrase me chiffonne aussi sur le fond. S’agissant de souverainté nationale, ce n’est pas la « pensée écologique » qui est en oeuvre mais la pensée politique. L’écologie n’a rien à voir avec le régime politique et ses rapports de forces géo-politiques, sinon les mots n’ont plus de sens, tout serait dans tout et réciproquement... tout serait de l’écologie et finalement rien n’en serait !
C’est ce que j’appelle l’érosion du sens, l’érosion de l’intellection. Ces mots valises deviennent des mots poubelles !