@nono le simplet
Oui tu as raison. Ce sont des hommes très ordinaires, qui se révèlent dans des circonstances extraordinaires, mais qui sont remarqués souvent à tort, pour leurs compétences ordinaires. Staline n’est pas vu comme une personnalité dangereuse par les soviets, mais plutot comme quelqu’un qu’on pouvait controler. C’est exactement pareil pour Poutine, que Elsine pense pouvoir tenir avant qu’il ne lui échappe. Marc Dugain, que j’ai découvert dernièrment, super auteur, s’interessant à la fois au pouvoir et à la maladie mentale, et à la psychopathié, a écrit en 2007 « Une exécution ordinaire » et s’interesse historiquement à trois générations de soviétiques et de Russes, de Staline à Poutine. Poutine et à Berlin, comme agent du KGB, lors de la chute du mur. Ce trauma sera le déterminant de sa carrière et du présent, qu’il vit comme une revanche, à travers cette tentative de recontruction de l’empire, dont la Russie a fait une OPA, oubliant qu’elle n’était que le membre d’une confédération, où l’Ukraine avait autant sa place qu’elle. .
On remarquera que ces types, Staline, Hilter, Poutine, mais aussi Erdogan, ont eut tous une enfance très difficlle, avec un père autoritaire, ou absent. Li Xiping le leader chinois, est du même acabit. Père haut responsable dégradé pendant la révolution culturelle, et transformé en ennemi du peuple, le fils est soumis à des humiliations terribles et doit condamner son père. Ce genre d’épreuve te rend fou ou affecte ton rapport au monde, en terme de volonté de revanche. Mais la perte de l’empathie est souvent liée. Marc Dugain a écrit aussi à ce sujet « Boulevard des géants » que je ne peux que recommander. Un bon condensé sur la psychopathie, à travers ce roman américain qui est inspiré de la vie d’un serial killer toujours en vie.