@grangeoisi
Comme beaucoup l’ont remarqué, Poutine a fait surgir l’irrationnalité et l’imprésivibilité dans ses décisions, se démarquant d’un tabou que nul n’avait franchi : L’évocation de l’apocalypse nucléraire, pour mettre un terme à ce qui demeure un conflit regional. Cette dichotomie , jusqu’au boutiste, ou manipulation outrancière, répond à une suite d’événements non prévus, c’’est à dire cette déroute militaire, humilante. Quand d’autres stopperaient les dégats, Poutine au contraire fait dans la surenchère barbare, à travers mille scènes de crimes aberrantes, à but d’épouvanter. Rien de nouveau en fait, quand on sait le fonctionnement de l’armée soviétiques, cette volonté de terroriser à la fois l’ennemi, mais aussi ses propres soldats. Vassili Grossman, ex combattant de stalingrad l’évoquera dans « vie et destin ». Ah, mes très chers amis, s’exclama soudain Madiarov, vous savez ce que c’est, la liberté de la presse ? Un beau matin d’après guerre, vous ouvrez votre journal et, au lieu d’y trouver un éditorial triomphant, une lettre des travailleurs au grand Staline, un article sur les vaillants ouvriers métallurgistes qui ont dédié leur travail aux élections du Soviet suprême, un autre article sur les travailleurs américains qui, à la veille du nouvel an, sont plongés dans le désespoir par le chômage grandissant et la misère, vous trouvez... Devinez quoi ! Des informations ! Vous arrivez à imaginer cela ? Un journal qui vous donne des informations !"