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Commentaire de Un des P’tite Goutte

sur Le Bien-Pensant et le Mieux-Pensant


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Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 13 mai 2022 14:54

Bonjour, et merci pour votre article.

Je me permets de reproduire le commentaire à peine laissé chez M. Bernard Grua, en rapport à la notion de civilisation qu’aucuns croient déceler chez soi, et non chez...autrui :

« Pays civilisés ? Dans les domaines touchant la vie publique, seuls lois, règlements dont quelques-uns touchent à la vie harmonieuse en société, structures administratives et autres, et surtout technologie érigée en divinité du XXIème siècle ont évolué depuis les romains.
Quand au Cœur, l’empathie, le vivre vraiment ensemble et non sous la férule d’une autorité, la spiritualité, et j’en passe : pratiquement aucune avancée, ou si peu.
Pourtant un bon nombre de « grands hommes » prouvent qu’avec volonté opiniâtre et/ou simplement prédispositions l’évolution est possible dans ce domaine, dans cette direction, pour, si non tout un chacun, au moins un nombre conséquent d’entre nous.

J’utilise le terme conséquent en rappel d’une citation de bon sens trop négligée : « cherchez le Royaume (évolution intérieure traduite par un comportement en société) et le reste vous sera donné de surcroit ».
A part quelques communautés, tribus, individus épars nous avons tous fait l’inverse : chercher le bien-être matériel, le bonheur si fugitif, alors qu’il est évident que chercher à s’améliorer soi-même en se bonifiant vis-à-vis d’autrui, vis-à-vis d’« autour » est le préliminaire.
Comment imagineriez-vous quelqu’un de bien intentionné, de changé, en toutes profondeur et intelligence, gravir des échelons vers un pouvoir politique ; concevoir une oppression pour augmenter des possessions personnelles ; chercher la célébrité, etc., en bref encore et toujours demeurer, demeuré, l’homme loup pour l’homme ? »

Ceci dit, je crois votre définition de l’homme erronée : nous ne sommes pas des animaux pensants dans la mesure où nous avons, en plus et uniques, des dons qui relèvent du divin. C’est un postulat de croyant, bien sûr. Indémontrable et inversement/simultanément démontrable.

Le « je pense donc je suis » de Descartes est extrêmement fructueux, savoureux même...mais n’en demeure pas moins qu’un sophisme. Ajoutez l’existentialisme, et déduisons qu’a priori comptent plus nos actes que nos pensées. Ou dit autrement : nous recevons un corps à la naissance, acquérons la capacité de penser, du choix : « qu’en faire » ? Et là intervient la grandeur ou la petitesse d’âme de l’homme, soit ce « Plus » non mentionné dans votre article. Si ce n’est qu’il passe, j’en suis convaincu, par la fraternité, la vraie.


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