@Mozart
Captain Marlo
Voilà notre bigorneau national qui nous la ramène. Et
toujours avec autant de bêtises à la clé. C’est pas une fontaine de
jouvence mai d’idioties en continues.
Mon petit Mozart, cadeau pour vous : « Christelle Néant vidéo de la reddition des soldats ukrainiens d’Azovstal 16 & 17 Mai 2022. »
Et comme disait Chirac, « les emmerdements volent en escadrille ». La victoire russe va avoir des conséquences désastreuses pour l’Europe et bénéfiques pour les pays alliés de la Russie. Marioupol libéré va devenir une plaque tournante de l’intégration eurasiatique.
"(...) Ainsi, la République populaire de Donetsk, qui pourrait faire partie
de la future Novorossiya, voire de la Russie, contrôlera une grande
partie de la capacité de production d’acier pour l’Europe du Sud, l’Asie
occidentale et au-delà.
L’une des conséquences inévitables est qu’elle sera en mesure
d’alimenter un véritable boom de la construction de chemins de fer de
marchandises en Russie, en Chine et dans les « stans » d’Asie centrale.
Il se trouve que la construction de chemins de fer est le mode de
connectivité privilégié de l’ambitieuse Initiative Ceinture et Route
(BRI) de Pékin. Et, surtout, du Corridor international de Transport
Nord-Sud (INSTC).
Ainsi, à moyen terme, Marioupol devrait s’attendre à devenir l’une
des principales plaques tournantes d’un boom des routes nord-sud – INSTC
à travers la Russie et reliant les « stans » – ainsi que des principaux
couloirs est-ouest de la BRI et de la sous-BRI. Une Eurasie imbriquée :
Les principaux acteurs de l’INSTC sont la Russie, l’Iran et l’Inde –
qui sont maintenant, après les sanctions de l’OTAN, en mode
d’interconnexion avancée, avec la conception de mécanismes permettant de
contourner le dollar américain dans leurs échanges. L’Azerbaïdjan est
un autre acteur important de l’INSTC, mais il est plus instable car il
privilégie les projets de connectivité de la Turquie dans le Caucase.
Le réseau de l’INSTC s’interconnectera aussi progressivement avec le
Pakistan – ce qui signifie le Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC),
une plaque tournante clé de la BRI, qui s’étend lentement mais sûrement
à l’Afghanistan. La visite impromptue du ministre des Affaires
étrangères Wang Yi à Kaboul à la fin de la semaine dernière avait pour
but de faire avancer l’incorporation de l’Afghanistan aux nouvelles
routes de la soie.
Tout cela se passe alors que Moscou – extrêmement proche de New Delhi
– développe simultanément ses relations commerciales avec Islamabad.
Tous trois, et c’est essentiel, sont membres de l’Organisation de
Coopération de Shanghai (OCS).etc"