Ok,
çà c’est du Dugenêt positif qu’on peut suivre, tant qu’on parle pas de
Poutine !
Mais bon , si l’exposé, si ce bilan d’étape
conjoncturel est bien vu, on sent que les fondamentaux ne sont pas
là.
Quoi ? Le « système » pseudo-démocratique
serait corrompu ? Sans blague ! Les mouvements « ouvriers »
le découvriraient ? Oh quelle déception ! La gauche ne
serait plus la gauche ? Quelle révélation ! Si tante
Mélenchon avait eut des roues(bignoles) en plus on l’aurait comme
tonton-autobus. Ok ! Passionant. Nous serions piégé ?
Faux
pas déconner, tous le monde le sais, le savais mais les mêmes
continuent les rengaines.
Le
problème avec vous, Jean Dugenêt comme avec Octave Lebel ou
d’autres du « camp du bien »,
c’est que vous prétendez
servir l’unité en clivant, c’est que vous cultivez une lecture
idéologique des réalités sociales clivées via le prisme
aliénatoire des représentations et catégories du système
dominant. Toute logique de partis, d’alliance, de concurrence ou
d’union en démocratie spectacle de marché, et de marché par
définition truquée, n’est que division et impuissance de la classe
dominée. C’est conçu pour ! A commencer par la division
droite-gauche, et ses imaginaires chimériques extrême droite et
extrême gauche. Que vous chérissez !
S’il y a un électorat
dit d’extrême droite massif fourvoyé et prolétarien, c’est bien
parce qu’il y a une gauche pour le sur-valoriser (diabolisation,
fascisation, etc.). Désigner le diable, c’est recruter, fabriquer,
conforter ses adeptes ! Dialectique élémentaire.
Arrêtons
de dire que Mélenchon (ou Le Pen) veut ou ne veut pas gouverner,
réussir ! Psycho de bazar ! Politologie de mes deux !
Le rôle par essence et pas construction de Mélenchon malgré lui
c’est de réussir à échouer, de prospérer sur la division
populaire, sur la mise en vente de combats chimériques, pour la
concentration de mandats lucratifs. C’est un commerce !
Si
Mélenchon avait écouté le mouvement composite souverainiste (ex.
UPR, PRCF, etc.), opéré une synthèse de troisième voie
(fasciiiiiste !) d’union vraiment populaire, il aurait gagné au
premier, voire au deux tours.
Mais, mais ! il aurait eu rapidement aussi un
accident fortuit (cardiaque, automobile, fiscal, judiciaire ou
autre...). Le fascisme éventuel il est là ! C’est Macron, ce
Macron mafieu que la dite gauche a pris soins de laissé réélire pour
préserver ses marches lucratifs. On s’en sort pas !
Donc,
Jean nous comprenons maintenant pourquoi un Poutine, figure
symbolique, fait échos dans l’ inconscient populaire : échos
du désespoir d’une population maltraitée et trompée qui sent bien que l’avenir
bouché est dans la violence, que la guerre de classe fini toujours
dans la violence physique et annonce un régime autoritaire de salut
par nécessité.
Donc votre théorie argumentaire de la
Poutinolâtrie n’est qu’une culpabilisation contre-productive, et
typiquement bourgeoise ! Y a pas d’idolâtrie des gens du peuple qui doute des narratifs des dominants ! L’idolâtrie
c’est justement la diabolisation d’un ennemi imaginaire.