@Séraphin Lampion
mais aussi à diviser par quatre en séparant chaque doigt des autres ou par trois en prenant en compte les phalanges.
Pouvez-vous me préciser ces deux calculs, que je les comprenne ?
Merci.
@bartelby
Intéressantes ouvertures. Mais vous déployez tout en mode de
pensée dualiste, devenu celui occidental, ce qui peut fausser la perception de vos concepts.
Les Ying et
Yang sont deux interfaces, reliées ou aimantées par les petits ronds, ou points. En
vision dualiste, ce sont que 2 blocs bien emboités, mais qui retombent séparés si on les lâche.
En vison moniste, ils sont comme les versants de la montagne ou les faces de la
pièce de monnaie. Le Tao est le tout, qui se décompose en
aspects qui existent les uns en fonction des autres. Le masculin et le féminin
sont des envers, pas des finitudes.
En prolongement, le Wuxing, comprend 5 phases (ou éléments,
ou caractères) : le bois, le feu, le métal, la terre, l’eau. Ils font
penser à vos 4 éléments cités : feu, air, eau, terre. Mais dans le Wuxing,
ils sont interdépendants. Le feu est-il « bien » ou « mal ».
Question idiote : le feu peut faire la cuisine comme brûler la maison. Les 5 éléments du Wuxing évoluent, sont toujours mouvants, mais toujours compensés les uns par rapport aux autres.
Le
dualisme pose des catégories, facilite la taxonomie, mais induit souvent un classement hiérarchique : ici, de façon
latente, si le masculin est supérieur au féminin. En monisme, c’est une question
qui n’a pas de sens. Le dualisme cherche l’absolu, le monisme cherche à quoi c’est
relatif.
Dans la Grèce antique, monisme et dualisme ont coexisté dans le foisonnement des productions philosophiques.
Dans les cosmogonies mésopotamienne et égyptienne, le masculin et le féminin sont des principes créateurs par engendrement des inverses.