@Soucougnan
Je pense que
vous devriez élargir votre point de vue. Les choses ne se font pas toutes
seules et la classe dominante est très active dans les médias et sur le champ
politique. 9 milliardaires ont quand même cru utile de s’accaparer de
l’essentiel des médias et de la presse. Sarkosy s’est arrangé pour que la
nomination du PDG du service public de l’information dépende de l’Elysée.
Des
réformes démocratiques basiques comme la prise en compte du vote blanc comme
suffrage exprimé, un dosage de proportionnelle, la possibilité d’un RIC, le
financement des partis, une législation encadrant sérieusement la pratique des
sondages , le temps de parole des partis dans les médias, l’élaboration d’une
loi sur l’indépendance et la pluralité de la presse, une réflexion sérieuse sur
le fonctionnement des réseaux sociaux, des choses concrètes de la vie
ordinaire de nature à impliquer le citoyen et lui donner plus de latitude pour
se faire entendre et s’exprimer alors qu’on déplore hypocritement l’abstention
sont constamment remises aux calendes grecques.
Visiblement, il nous
revient en tant que citoyen d’aller chercher ces choses-là.
Je ne crois ni à la facilité ni à la
résignation ni au découragement perpétuel notamment chez les générations aux
commandes et en train d’y arriver parce que les problèmes se posent à eux de
manière aigue et qu’ils voient ce que cela donne lorsqu’on laisse faire les professionnels
de la politique en connivence avec l’essentiel des médias.
Ces derniers sont
cyniques, dangereux et irresponsables à des degrés divers ce qui une piètre
excuse. Je crois que nous ne sommes pas loin d’un basculement autoritaire ou
démocratique et que c’est le véritable enjeu.
Méfions-nous,
avec ces jeux de faire semblant de ne pas voir ou de ne pas comprendre, un jour la rage de la rue ne sera
plus maîtrisable dans un cadre démocratique.