Zevengeur
24 mai 10:26
@Mao-Tsé-Toung
Dire que le spin est une variable intrinsèque à la particule
(contrairement à la vitesse par exemple) est vrai, cependant la question
du spin pour les particules intriquées (P1, P2) semble contradictoire
avec cette assertion.
En effet,si le spin de la particule P2 est
intrinsèque à cette dernière, comment expliquer qu’il dépende de la
valeur mesurée sur P1 ?
(Cela pourrait il s’expliquer par l’existence de variables cachées globales ?)
—> nous sommes en présence de l’un des multiples axes de réflexions de la PQ
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@Zevengeur
Merci beaucoup pour votre participation au débat sur le SPIN !
Comme vous l’écrivez :
nous sommes en présence de l’un des multiples axes de réflexions de la PQ !
Je dirais
nous sommes là -mine de rien— en présence de l’un des multiples axes de réflexions de la PQ ; et NON des moindres !
1/
Nous devons ici commencer par questionner le formalisme puisque Einstein et ses potes (paradoxe EPR) l’ayant fait, pensaient que la PQ était alors une théorie incomplète !
NOUS CONSTATONS que le formalisme dans le cas de particules intriquées ne tient pas compte de la distance les séparant
2/
Ceci étant dit interrogeons mon énoncé pour entrer dans le vif de l’exercice proposé et éviter de trop nous disperser sur le sujet, tout en ayant le souci de répondre à votre question :
je crois avoir écrit (excusez mais je rédige de mémoire) que je supposais l’intrication parfaitement réussie entre les 2 électrons et que par conséquent qu’ils formaient alors un système unique
S = S1 + S2
Pour un tel système le formalisme nous dit :
qu’un vecteur d’état unique (une fonction d’onde) traite de son évolution régie par l’équation de Schrödinger
3/
MON INTERPRÉTATION :
En adoptant l’interprétation de Bohr : si je fais une mesure sur S1 (ou S2), il se produit le collapse de la fonction d’onde ; alors le SPIN de S1 (avec un appareillage genre Stern & Guirlach) pointe vers le HAUT ou le BAS, l’autre s’alignant instantanément sur la valeur inverse !
Les histoires de la vitesse de la lumière si chère à Einstein n’a RIEN à voir ici (scoop)
4/
« En effet,si le spin de la particule P2 est
intrinsèque à cette dernière, comment expliquer qu’il dépende de la
valeur mesurée sur P1 ? »
Vous me donnez l’impression que vous oubliez ici -comme beaucoup— que le SPIN est en superposition d’état ce qui n’est pas, par exemple, le cas de sa masse qui est aussi une valeur intrinsèque...
CQFD