Médecin,
psychiatre et psy des armées, voilà un parcours de l’auteur qui
m’aurait passionné, suscite le respect, qui promet des exposés et des points de vue à
venir enrichissant et attendus.
Mais,
c’est pas le cas de cet article scolaire de reformulation de lieux
communs circulant dans lequel je n’ai pas trouvé une seule idée
personnelle ni une seule problématisation interpellante. On dirais
un rapport de fonctionnaire à qui on a demandé un exercice de
conformité intellectuelle destiné à un classement vertical, pas à
être lu. Une sorte de rituel de soumission.
Donc,
chers commentateurs critiques, non, M.Grangeac ne ment pas ! Il
ne dis rien de lui-même, par lui-même, c’est pas pareil !
C’est une entité imaginaire surplombante qui parle ! Qui dicte.
C’est presque en ce sens une « dictation », une
« dictature » !
Reste le titre. Ah ! le
titre d’un article c’est toujours un nœud, un indice de non-dit ! Çà intéresse le
psy, çà !
« Guerre
économique contre guerre de conquête - Le défi lancé à l’ère
post-guerrière »
Nous
serions à l’ère post-guerrière puisqu’une guerre serait en
guerre contre une autre ! Ouais !
Ce
qui est sûr, c’est qu’il y a un conflit logique et mental là
dedans, éternel paradoxe du pacifiste qui veut faire la guerre à la
guerre pour l’abolir ! Qui serait dans son bon droit... de faire
la guerre pour la paix !
Le défi annoncé il est là, dans ce paradoxe
auto-référentiel, cette faille logicielle et intellectuelle
vulnérable, érigée en fondement d’une légitimité ! Mais l’auteur n’en traite pas, dommage. Dommage car un
psy (des armées !) devrait être lui, bien armé pour en traiter, pour dénouer et
éclairer ce problème d’intellection circulaire. Pour en « panser »
l’impensé, en penser « l’impansable ».
Dommage,
nous nous débrouillerons sans psy et par nous-même ! Comme d’habitude !