Faire une analyse juste de la situation tout en restant objectif, ça mérite d’être salué par les temps qui courent – bravo et merci.
Je dois vous avouer que la partialité et le mimétisme de nos journalistes me pousse inévitablement à prendre fait et cause pour les Russes (non sans quelques lectures préalables).
Hystérie, menaces, cynisme et fanfaronnades ressemblent par trop à ce qui nous a été donné de subir avec la gestion du covid. Le journalisme, comme la politique et la médecine, ne ressemblent plus à rien, sauf rares exceptions.
L’Amérique non plus ne ressemble plus à rien. Elle m’épuise, cette Amérique-là, à continuellement faire parler d’elle, à sans cesse se mettre sur le devant de la scène, à toujours parler plus fort que les autres, et à tout le temps désigner des ennemis à sa meute de chiens. L’Union Européenne n’est désormais plus qu’une collusion canine aussi belliqueuse que son maître américain.
Le scénario occidental, vous l’avez compris, privilégie le spectacle et la gesticulation participative : émotions fortes à la pelle, des tonnes de fric, des armes à gogo et puis tout plein de promesses ou de menaces, avec des morts en veux-tu en voilà — sauf que la guerre totale ne pourra pas être conventionnelle.
L’agitation va donc durer et enfler en même temps... et puis un jour, plus rien.
Juste l’A-fric.