@Nicole Cheverney
Avec ces 4 épisodes on arrive à peine à 1830, à l’affaire anecdotique de l’éventail, sans avoir encore mis réellement un pied dans la future Algérie ! Je dis cela parce que je trouve admirable d’avoir voulu développer et détailler le contexte géopolitique multilatéral en long et détails, en factualités comme en mentalités, le tout en 4 petits textes concis. On attend la suite avec une paresseuse gourmandise.
Ce que tout cela montre, c’est que contrairement aux préjugés idéologiques gauchistes, le mouvement de l’histoire en général, colonial en particulier, n’est pas le fait d’un simple rapport dominant / dominé intentionnel, cynique et délibéré, mais d’une dialectique complexe et dynamique irrépressible entre puissances proto-nationale, nationales ou impériales.
Une approche plus marxiste montrerait un paysage plus déterministe sur les évolutions systémiques concurrentiel exacerbées de la révolution industrielle, et déjà sur la concentration du capital dans la sphère prédatrice anglo-saxonne au détriment de la France.
Manière aussi de dire qu’en matière historique, la notion de culpabilité rétrospective n’a pas de sens ! Moraline anachronique à quat’sous !
@Séraphin Lampion
« L’histoire passée est un pléonasme » dites vous.
Ingrat personnage !
Faux ! Figurez vous que l’histoire à une histoire, une méta-histoire d’elle-même ! qu’elle évolue avec le temps et qu’elle est révisionnisme par essence ou n’est pas !
Donc qu’en redigeant ces synthèses, Mme Cheverny contribue à donner au passé un futur tout en corrigeant une conscience du présent !