@Clocel
Qui sait, ceux que l’on prend pour des ahuris sont peut-être
capables d’aligner 3 réflexions et ne passent pas leur temps à faire écho aux
invitations des petits jets de seringue avec lesquels les médias tentent de
nous bourrer le crâne.
Parce
que ne déformons pas la réalité. JLM parle expressément du syndicat Alliance (qui
ne le sait pas et qui fait semblant de ne pas le savoir) et de ses dérives, ce
qui est une posture courageuse d’homme d’état responsable. Cela faisait
longtemps qu’on n’avait plus vu ces postures sur des sujets délicats et difficiles.
Mélenchon
ne se cache pas et parle à propos non pas de la police en général mais du syndicat
Alliance de dérives syndicales préoccupantes vers l’extrême-droite et aussi du
problème de la doctrine du maintien de l’ordre qui relève du ministre et des préfets.
À juste titre.
Si
des syndicalistes en pleine campagne électorale font passer une sorte de petit
examen de passage à des politiques en contestant la loi sans même dire qu’avant
tout la Justice manque de moyens, il y a là une dérive inquiétante à peine relevée
ce qui n’est pas à l’honneur des états majors politiques.
Le fond de l’affaire c’est
le double discours de la droite (et de l’extrême-droite) qui a exploité
électoralement l’insécurité (Sarkosy et son karcher qui finance ensuite les
faveurs fiscales accordées aux plus riches en supprimant des postes de
fonctionnaires dont 11000 dans la sécurité) et qui finit par mettre plus tard
sous Macron entre ses responsabilités vis-à-vis des politiques publiques
économiques et sociales et son absence de dialogue la police devant les
mouvements sociaux qui n’ont plus que la rue pour s’exprimer.
Pour corser un peu
l’équation, elle a depuis 20 ans, entretenu l’existence de ghettos de pauvres
et d’immigrés. Et en bout de chaîne, cette incurie et ces conséquences pèsent
chaque jour sur les épaules de nos policiers qui se sentent incompris, exploités
et qui sont surmenés et désorientés. Si on rajoute malgré les promesses
largement diffusées dans les médias, la non satisfaction des besoins de
formations, les heures supplémentaires imposées payées avec retard, tout est
fait pour que des dérives au sein du corps surgissent .C’est cela que la FI
dénonce ainsi que les dérives individuelles que les policiers sont les premiers à déplorer.Comme quo