@NICOPOL ( 1)
Ma profession m’a permis de séjourner dans certains pays non-démocratiques , j’ai pu constater et vu de mes yeux ces régimes à l’oeuvre et leur capacité du mal . En violation de toutes les valeurs et les lois humaines. J’ai encore en mémoire , un certain nombre d’amis , torturés et jetés en prison , d’autres handicapés à vie. Pour le simple fait , d’avoir dénoncé la corruption , le népotisme où une injustice. Je ne peux , ici , citer le nom de ces pays.
Pour revenir a notre sujet, il est quelques fois bon de rappeler certains faits historiques. On a le droit de les interpréter différemment , mais on a pas le droit de les travestir.
Je me permets de vous rappeler que c’est sous Jacques Chirac , que Hubert Védrine , fut mandaté , pour préparer la première visite officielle d’un président français dans l’Ukraine indépendante.
Jacques Chirac avait souligné pour cela les efforts faits par l’Ukraine pour se rapprocher de ses voisins et surtout de la Russie, dans une perspective de coopération et de partenariat.
Il a rappelé que l’Ukraine devait renoncer aux armes nucléaires de longue portée , héritées de la période soviétique et transférées en Russie en échange du respect par celle-ci de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. C’est le Mémorandum de Budapest.
C’était la condition principale posée par la France à la reconnaissance de l’indépendance de l’Ukraine . Cette indépendance a été proclamée par le Parlement de Kiev le 24 août 1991 ( et approuvée par 90% des électeurs lors du référendum du 1er décembre 1991) dans la foulée de la dislocation de l’Union soviétique. Le président ukrainien Leonid Kravtchouk fut l’un des trois acteurs , avec le Russe Boris Eltsine et le Biélorusse Stanislaw Chouchkiévitch, constatant que l’Union soviétique avait cessé d’exister comme réalité géopolitique , selon les termes de leur communiqué. Donc , l’Ukraine a été bien indépendante.