@ PascalDemoriane
Bonsoir et merci de votre commentaire. Cette affaire algérienne malheureusement a été simplifiée à outrance, avec la mauvaise fois bien connue des « intellectuels » officiels, et médiatisés pour qu’il n’échappe à personne que vous avez d’un côté, les méchants et de l’autre les gentils. Il est donc interdit de nuancer, de trouver aux « méchants colonisateurs » quelques qualités que ce soit. On ne peut pas dire que les « histrions » fassent preuve d’hônneteté intellectuelle. S’il y a bien une histoire complexe, c’est bien celle de l’Algérie française, de 1830 à 1962, de par les imbrications internationales et européennes, de part la personnalité hors normes des protagonistes y compris celle d’Hussein, le dey d’Alger dont il faut lire son histoire, un homme fin et très avisé en commerce, (ancien corsaire enrichi), les personnalités des Français engagés dans cette aventure.
Notre petite mentalité désséchée et de chochotte de notre époque — transformerait n’importe quel fait historique épique et quasiment héroïque en fait historique honteux, devant lesquel nous devons très humblement baisser la tête et se mettre à genous pour demander pardon et l’indulgence, comme des coupables éternels, subissant la sentance impitoyable de l’Histoire et de ses censeurs érigés en juges des consciences, Eux, qui en sont si dépourvus.
Il y a eu en France des périodes où l’Elite — aujourd’hui on parle d’intelligentia, se trainait dans la boue du déshonneur, aurait vendu père et mère, et leur pays avec... Et je ne sais pas quel était le penseur qui disait que la France habituée à se vautrer, ne se relève que lorsqu’un événements hors du commun l’électrise et lui fait retrouver le chemin de l’honneur.
Je ne vois toujours rien venir. Sommes-nous irrémédiablement condamnés ?