@moderatus
Les arabo-musulmans et les musulmans non arabes qui ont fui leur pays ont une chance inouïe de vivre en France. Pays dont ils bénéficient des avantages sociaux inconnus même dans les pays richissimes du Golfe. En plus ils peuvent s’exprimer librement , donner leurs avis , critiquer sans ménagement , la France et les les hommes politiques. Dans leur pays a part une minorité , les masses se conduisent comme des moutons et quand ils immigrent chez nous , ils veulent passer pour des lions , grâce a nos lois qui les protègent et à nos libertés démocratiques, répandues. ( même si ce n’est pas parfait , c’est cent fois mieux que chez eux.). 

 Dans les pays où l’islam est religion d’Etat , c’est -à -dire, qui guide l’homme du berceau à la tombe cela impossible et où règne cette maladie de l’islam, l’UNANIMISME.

L’écrivain et journaliste algérien , Kamel Daoud , écrit dans le « Quotidien d’Oran » de jeudi 9 juin 2022. extraits. 
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<< Chez nous ? La culture de l’unanimisme. Le différent est un paria . Aujourd’hui , il est même plus que cela : il est un traire. La fabrication du traitre est mécanique, une idéologie , au nom de l’islam ou du récit national . Celui qui ne pense pas comme « nous » est un traire , tout simplement , radicalement . Il n’est pas innovant , mais dissident . Il est à condamner , à assassiner. Et tout le monde se fait juge : le voisin de palier , l’éditorialiste dans un journal islamiste , le présentateur d’une émission de TV dans une chaîne des « frères musulmans » locaux , le juge de la justice du régime de l’imam ou le populiste des matchs de football. Cela a créé une peur chez le différent . L’innovation est dite -Bid’âa, c’est-à dire hérésie . Elle est interdite . Inventer c’est « s’exiler » , partir . Rester c’est prier , en groupe , se conformer , baisser la tête , les yeux, , le pantalon , l’échine , le rideau . Cultiver la non-pensée unique. ( ...)