Je n’aime pas beaucoup les enseignants en général, les profs de math en particulier. Alors que j’aime faire des maths depuis l’enfance !
Sur toute ma scolarité en collèges et lycées parisiens cotés (années 70) je n’y ai vu que des abruti.es dont la nullité en pédagogie devait, j’y pense maintenant égaler la nullité en math ! Ceci expliquant cela par une seule exception : j’ai eu une seule fois une vielle demoiselle pétillante, véritable missionnaire presque militante passionnée par les maths vues comme un labo intellectuel créatif, une gourmandise qu’elle introduisait par des expériences pratiques, physiques, manuelles. L’exception.
« Les mathématiques sont de plus en plus présentes dans tous les domaines de la vie économique et sociale. » indiquez-vous, Mme Rosemar.
Oui j’ai entendu cette rengaine tous les ans ! Quelle révélation ! Et donc quelle démission d’autant plus coupable !
Matière sélective à l’époque, les profs en faisaient une épreuve repoussante, un jeu de con-pétition, un test de de conformité pour les filières d’excellence annonçant dès la rentré qu’un tiers des élèves en seraient évincés l’année suivante.
Quand on est nul pour enseigner, on singe l’excellence par la sélection en sabraquant son métier. Fallait prendre des cours particuliers... nourrir un commerce parallèle, s’initier déjà à la corruption et l’entre soi !.
Ce que j’ai vu du cursus de mes fils en math, 30 ans plus tard, n’a pas changé. Ils ont eu des greluches à lunettes incapables de refaire devant leurs parents les exercices qu’elles imposaient en devoir sur table. J’en ai piégé souvent ! D’autres déclarant qu’avec leur moyenne de classe de 7/20 en fin d’année elle constataient des progrès encourageant ! Pas question de se remettre en cause quand on est fonctionnaire de la dés-instruction anti-nationale !
Donc voilà, je suis pas étonné, outre la question salariale, qu’on manque de vocation, d’autant que je pense que l’enseignement des maths aux enfants défavorisés dans une perspective scientifique demande une solide culture générale et si possible une culture technique assise sur du manuel.
Ce que je dis là est sûrement injuste pour certain héros d’exception qui en font un sacerdoce, oui. Mais j’ai pas envie d’être juste avec les autres !