D’accord, rappelons
que les électeurs n’appartiennent à personne et sont bien entendu soumis à des
jeux d’influences médiatiques comme jamais (600 sondages pour la période sans
véritable cadre juridique ayant fait l’objet d’une réflexion politique publique
depuis très longtemps).Ce n’est pas rien.
Cette
analyse en 3 blocs à mon avis qui est juste le constat arithmétique du moment, qui
ne dit pas grand-chose de la dynamique interne de l’abstention (elle a le poids
d’un bloc) qui concerne tous les mouvements ou partis mais dans des proportions
différentes, reflète un peu me semble-t-il la paresse de tous les bavards de plateaux-télés qui y ont trouvé un axe tout
prêt pour leurs jongleries prospectives de la séquence. Cela leur permet de
tourner en rond pendant des heures et des heures sans s’aventurer trop sur le
problème de fond du fonctionnement de notre démocratie. Ça plus la
personnalisation et la psychologie des candidats.
Cela est
devenu, sans trop de recul une forme d’élément de langage et de cadrage qui
semble aller de soi et qui s’impose comme une réalité en soi. Et qui fait un
peu de nous des électeurs téléguidables pensent ou espèrent certains.
Qu’en est-il en réalité de l’extrême-droite qui n’est pas un
parti ou un mouvement de gouvernement et qui en réalité se réveille
régulièrement au rythme des campagnes électorales en improvisant vite fait,
tardivement, un pseudo-programme dont la Chèfe est en difficulté de défendre la
cohérence devant son supposé meilleur adversaire et qui est absente à
l’Assemblée Nationale plus souvent qu’à son tour et qui pour les législatives
fait le minimum syndical si j’ose dire ?
Moi je vois un mouvement sociologique qui se cristallise et
propose une solution politique et un autre mouvement sociologique au pouvoir
qui s’inscrit dans la politique de ces 20 dernières années sans bien sûr
vraiment l’assumer et un bloc opportuniste qui lui sert de sparring- partner, de marche-pied et de brouilleur permanent de tout débat démocratique en semant la confusion et la division au sein des couches populaires et moyennes pour godiller au mieux avec les finasseries que permettent nos scrutins et le
fonctionnement actuel de nos médias.Afin, encore une fois, avec le pouvoir en place, de passer entre les gouttes d’un
véritable arbitrage démocratique. Il vaudrait mieux que cela ne dure plus très
longtemps car c’est rarement ceux qui ont créént le marasme qui sont porteurs de
solutions.